
■ vivants mâle, et femelle, ont été introduits
en Hollande, et s’y reproduisaient jadis dans
plusieurs ménageries ,- particulièrement dans
celle de feu M. Ameshoff; cet amateur étoit
parvenu à obtenir de cette espèce et de
celle du Pauxi à pierre, la même fécondité
que des Dindons et . des ■ Paons. :
aujourd’hui il n’en existe plus dans cç
pays, et cet esprit dévastateur, de le re'r
volution en disséminant les fortunes, peut
encore énumérer .dans la liste des maux
dont elle .est la cause ; la perte d’un
nouveau moyen de , subsi£tan,çç et . de
jouissance, que nos ancêtres, auxquels nous
devons la possion du Coq, de ,1a. Peintade,
du Dindon et du Paon, savaient bien
mieux apprécier.
Le plus grand nombre de ces H occqs
importés en Hollande, nous venaient de la
Guiane Hollandaise; ces individus, dont
plusieurs se trouvent ' aujourd’hui dans
différeras cabinets d’histoire naturelle, ne
diffèrent point de ceux envoyés des colonies
Françaises, ni de ceux du Brésil ;
ce dont j ’ai pu me convaincre en confrôntant
entre - eux les vieux et les jeûnes
rapportés de ces contrées ; Ies- ;
voyageurs nous assurent, que l’espece est
également répandue au Mexique, ou on>
la désigne par le nom de Tepetotl, au
Brésil elle porte le nom de Mutao pinim»
et suivant M. d’Azara, au Paraguay celui
de Mitu.
Je réunis comme' des indications qui se
rapportent à l’espèce de de cet article.-
Le Mituporanga'- de Marcgrave (b), le Coq
indien- de M. M. de l’académie ; le Poés de
Frisch. tab. 121. , et le hocco.dc la Guiane
ou douzième faisan de Brisson ; mais c’est
à tor t„ que Buffon réunit encore d’autres-
indications à celles que je viens d’énumérer.
Sonnini dans la nouvelle édition de
Buffon , a publié de nouveaux détails
sur cet oiseau ; comme ce naturaliste a
.vu l’espèce dans l’état de sauvage à la
Guiane Française, je rapporte ici ce qu’il
. en dit.
„ Avec une parure simple mais élégante