
ce. Le plumage d’hiver est pour le mâle
comme pour la femelle d’un blanc pur et
lustre'; les deux pennes du milieu de la
queue le sont également, mais les quatorze
autres sont noires k bouts blancs;
les tarses et les doigts sont très garnis,
les poils cachent totalement tout le doigt
postérieur et ne laissent appeucevoir que
le bout des ongles des doigts de devant;
les yeux sont surmontés dans cette saison
d’une nudité' rougeâtre très peu étendue;
on ne voit aucune trace de la crête,
qui en été s’élève sur cette partie, et
la presque totalité de l’espace nue est
cachée par les plumes de la tête. Si lés
balafres noires que portent en hiver les
seuls mâles du Ptarmigan étoient également
propres aux femelles , elles serviraient à
distinguer celles-ci du Tétras des saules
qui manque la blafre dans les deux sexes;
cependant on reconnoîtra toujours dans
cette saison les individus |de la présente
espèce, aux caractères suivants; à leur bec
plus large, plus obtus et très déprimé;
la taille qui est plus forte ; aux pieds
D E S - T E T R A S ,
qui sont garnis de pçils beaucoup plus
longs et plus touffus ; enfin, aux ongles
qui sont longs, plats, très déprimés vers
le bout et d’un blanc pur.
Il change totalement sa livrée en été';
son plumage est alors d’un beau roux
marron, pur sur la tête qt, sur le haut
d u , cou, mais marqué . de, lignes transversales
noires sur le dos; les ailes et les
couvertures tant inferieures que supérieures
de la queue, le ventre et le dessous
du corps sont d’un marron très foncé
tirant au noir, et semé de nombreux zigzags
noirs ; le haut du dos et les scapulaires
ont également de ces bandes noires en
zigzag, mais les grandes taches noires
y sont en plus grand nombre; quelques
plumes de l’abdomon et les couvertures
inférieures de la queue sont terminées
de blanc; toutes les couvertures des
ailes sont d’un roux marron semé de
nombreux zigzags noirs ; les pennes secondaires
ainsi que les rémiges sont d’un
brun uniforme; les pennes de la queue
à l’exception des deux, ou chez quel