
 
        
         
		plumes  de  la  huppe  sont  droites,  point  
 contournées  ni  frisées;  la  mandibule  inférieure  
 du  bec  et  la  pointe  de  la  mandibule  
 supérieure,  sontde  couleur  de corne  blanchâtre;  
 les  côtés  de  la  tête,  et  la  base  du  bec  sans  
 plumes ;  la  hnppe  rayée  alternativement  de  
 noir  et  de  blanc ;  le  cou  et  la  poitrine  
 d'un  noir  mat;  toutes  les  parties  supérieures  
 du  plumage,  les  pennes  sécondaires  
 des  ailes,  les  rémiges  et  toutes  les  pennes  
 de  la  queue,  variés  de  larges  bandes  d’un  
 blanc  roussâtre ;  ces  bandes  sont  plus  é-  
 troites  vers  le  haut  du  dos;  la  poitrine,  
 le  ventre  et  les  cuisses  portent  sur  un  fond  
 roux  des  rayes  assez  distantes  et  noires;  
 l ’abdomen  et  les  couvertures  inférieures  de  la  
 queue  sont  d’un  roux  clair,  et  les  pieds  d’un  
 gris  roux.  A  mesure  que  l’oiseau  avanee  
 en  âge,  les  bandes  transversales  disparois-  
 sent,  pour  ne  laisser  après  la  seconde  mue  
 que  de  très  foibles  traces  de  ces  rayes  
 blanches,  qui'souvent  disparoissent  totalement  
 à  cet  âge ;  le  ventre  l’abdomen  et  les  
 couvertures  inférieures  deviennent  d’un  blapc  
 pur,  et  la  huppe  perd  tout  le  blanc  dont 
 39 
 elle  étoit  variée  dans  le  jeun  âge.  C’est  
 un  individu  à  peu  près  semblable,  que  d’A-  
 zarà  a  pris  pour  la  femelle  de  l’espèce  ;  
 Sonnini  a  eu  raison  de  - dire,  que  la  femelle  
 du  mituporange  ne  diffère  presque  
 point  du  mâle,  si  ce  n’est,  par  les  plumes  
 de  sa  huppe  moins  longue,  et  par  sa  queue  
 un  peu  plus  courte. 
 Lorsque  le  mituporanga  en  s’unissant  avec  
 le  coxolitli,  produit  des  individus  qui  tiennent  
 le  plus  dans  leur  plumage  de  la 
 première  espèce;  alors,  le  noir  y   domine,  
 et  les  tempes  sont  nues,  ainsi  que  la  
 base  du  bec.  En  général  on  peut  dire,  
 que  les  individus  bâtards  et  les  jeunes  
 des  trois  espèces  de  Hoccos  décrits,  ont  
 un  plumage  varié,  bien  plus  agréable  aux  
 yeux,  que  l’uniforme  livrée  des  individus  
 adultes  ,  de  race  pure. 
 Suivant  les mémoires  de  l’académie  des  scièn-  
 ces  tome  3.  page  226,  et  suivantes,  le  canal  
 intestinal  du  mituporanga  est  beaucoup  plus  
 long,  et  les  deux  coecums  beaucoup  plus courts  
 qu®  dans  le  dindon ;  son  jabot  est  aussi  
 beaucoup  moins  ample,  n’ayant  que  quatre