
 
        
         
		•% 6 2 H I S T O I R E 
 „   tems de  la maturité  des  raisins,  comme 
 „   font en  B mrgogie  certaines  grives,  que, 
 »»  par cette raison  ,  on  appelle  dans  le 
 3>  pays de  vinettes. 
 „   Il suit de  cè  que  je  viens  de  dire, 
 „   que le  syroperaix  de  Bélon  et  Voenas 
 a,  d’Aristote ne  sont  point  des  Gangas  ou 
 „   Gelinottes des  Pyrénées,  non  plus  que 
 9,  l'Alchata,  l’A’fuactas,  la  Filacotona,  qui 
 3,  pa-oissent  être  autant  de  noms  arabes  
 „   de  Voenas,  et  qui  certainement  désignent  
 „   \in  oiseau  du  genre  des  Pigeons  (Ji). 
 „   Au  contraire,  l’oiseau  de  Syrie,  que  
 „   M.  Edwards  appelle  petit  coq  de 
 s,  bruyère,  ayant  deux  filets  à  la  queue  
 „   (i),  et  que  les  Arabes  nomment  Cata,  
 a,  est  exactement  le  même  que  la  Géli- 
 4,  notte  des  Pyréne'eS;  cet  auteur  dit 
 .  que  Shaw  l’appelle  kit'aviah,  et  qu’il  ne  
 u  lui  donne  que  trois  doigts à  chaque 
 pied;  mais  il  excuse  cette  erreur,  en 
 j,  ajoutant  que  le  doigt  postérieur  avoit 
 (ti)  y  oyez  Gesner,  de  nat.  av.  pag.  307  et  311*  
 £5)  Edwards,  glanures  pL  49.  1«  femelle» 
 '9 -pu  échapper  à  Shaw,  à  cause  des  
 „   plumes  qui  couvrent  les  jambes ;  cepen-  
 ,,  dant  il  venoit  de  dire  plus  haut  dans  
 ,,  sa  description,  et  on  voit  par  sa  figure,  
 „   que  c’est  le  devant  des  jambes  seule-  
 „   ment  qui  est  couvert  de  plumes  b!an-  
 „   ches,  semblables  à  du  poil;  or,  il  est  
 „   difficile  de  comprendre  comment  le  doigt  
 „   de  derrière  aurait  pu  se  pefrdre  dans  
 „   les  plumes'  de  devant  ;  il  étoit  plus  
 ,,  naturel  de  dire  qu’il  s’étoit  dérobé  à  
 „   Shaw  par  sa  petitesse;  car  il  n’a  pas  
 „   en  effet  plus  de  deux  lignes  de  longueur: 
 O   les  deux  doigts  latéreaux  sont 
 „   aussi  fort  courts  relativement  au  doigt  
 ,  du  milieu,  et  tous  sont  bordés  de  
 „   petites  dentelures  comme  dans  le  Tétras  (k).  
 „   Cet  oiseau  se  rapproche  beaucoup  de  
 „   celui  connu  à  Montpellier  sous  le  nom  
 ,,  d’angel,  et  dont  Jean  Culman  avait  
 „   communiqué  la  description  à  Gesner  (/);  
 mais  les  deux  longues  plumes  de  la 
 (_*)  Buffon  à  P article  -du g-angal  
 (J)  Gesner  de  naturd,  ayi,  307,