
tempérés, et donne toujours la préférence
aox parties les p’us exposées à l’ardeur
du soleil, où, suivant le dire des voyageurs,
l’espèce n’est point très abondante»
ce qui me porte à croire, que le plus
grand nombre dê ces oiseaux vivent dans
des contrées plus . chaudes , telles que
celles de l’Inde et de l’Afrique, puisqu’il
nous est parvenu des Francolins de cette
espèce, des côtes de Barbarie, du Sénégal
èt du Bengale*
s, Buflbn dit, que ïa rareté de ces
*, oiseaux en Europe, jointe au bon goût
» de leur chair, à donne' lieu aux défen-
„ ses vigoureuses qui ont été faites en
,5 plusieurs pays, de les tuer ; et de là
s, on prétend, qu’ils ont eu lç nom de
,, Francolin, comme jouissant d’une sorte
„ de franchise sous la sauvegarde de çes
j, défenses.”
„ Ces oiseaux vivant de grains, on peut
», les élever dans des volières ; mais 31
•„ faut avoir -l’-at-tentioa de leur donner à
», chacun une petite .loge où ils puissent
»> se tapir et se cacher, et de répandre
dans
D E S P E R D R I X . 343
la volière du sable et quelques
„ pierres de tuf (0*”
Le Francolin à collier n’est pas très
commun dans les îles du L evant, il se-
plaît dans les lieux marécageux, ce qui
lui à fait donner le nom de Perdrix des
prairies ( i) .
Le -apeu que Tournefort dit ici des
habitudes de ce Francolin, est absolument
conforme aux moeurs des autres especes
dont je viens de faise mention dans les
chapitres précédents. Ce que Olma dit
par rapport à la -voix forte de notre
Francolin , dont le son est moins un
chant qu’un sifflement très fort, qui se
fait entendre de loin, s’accorde également
( c } Buffon, édit, de Son n in t, V. 7 . p. p T
(JT) Les Francolins ne sont pas communs dans
lȔle de Samos et ne quittent pas la marine
entre le petit Boghas et Cora, aupres d’ un
étang marécageux. . . on les appelle Perdrix des
prairies. Tournefort voy. au Levant v. x. p. 412.
Ou retrouve également cet oiseau sur les cotes
d’Asie. Idtm v, a. P* ï°3*