
 
        
         
		privés,  et  ce  sont  les  seuls  qu’on  voit  à  
 Cayenne. 
 M.  Siber,  naturaliste  voyageur  de  M.  le  
 Comte  de  Hoflmannsegg,  qui  a  rapporté  
 de  la  province  de  Parâ  au  Brésil  deux  
 individus  de  la  variété  qui v  semble  propre  
 à  ces  climats  ,  d it,  que  ce  Pénélope  y  
 porte  le  nom  de  Jacu~ grande.  La  description  
 de  ces  oiseaux,  communiquée  par  le  
 savant  Professeur  Illiger  de  Berlin,  est  conforme  
 en  tout-point  avec  celle  faite  par  
 moi  sur  un  semblable  individu,  rapporté  
 de  Lisbonne,  et  qui  se  trouve  au  muséum  
 de  Paris ;  j’en  ai  également  vu  à  Londres.  
 Deux  individus  envoyés  des  colonies  Hollandaises  
 de  la  Guiane,  font  paitie  de  
 mon  cabinet. 
 PÉNÉLOPE  PARRAKOUA. 
 Penelope  parrakoua.  *  TVL'ibu 
 C e t   oiseau,  décrit  par  les  natuialistes  
 sous  un  si  grand  nombre,  de  noms  diffé-  
 rens,  se  trouve  placé,  dans  les  méthodes  
 avec  les  vrais  Faisans •,  sans  - doute,  par  
 la  raison  de  là  nudité  des  joues,  et  par  
 sa  queue  très  arrondie.  Mais  nous  avons  
 vu  à  l’article  des  Faisans  ,  que  ceux-ci  
 n’ont,  à  proprement  parler,  aucune  nudité 5  
 que  les  tempes,  chez  ces  oiseaux,  sont  
 couvertes  de  petites  verrues  imitant  
 un  espèce  de  velours ;  ils  ont  la  queue 
 r  y  f 
 très  longue  ,  fortement  étagée  ,  et  les  
 pennes  rassemblées  en  faisceaux;  les  mâles  
 ont  le  tarse  armé  d’un  éperon  ;  enfin 
 les  pieds,  le  bec  et les  narines,  sont 
 différemment  conformés. 
 Le  parrakoua  étant réintégré dans-  le 
 genre  qui  lui  est  propre  ;  je réunis  à 
 f i