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 les  lieux  où.,  règne  l’abondance  de  nourriture,  
 elles  se  séparent  avec  une  entière  indiLé-  
 rence  et  chaque  individu  continue  à  vivre  
 isolement  sur  cette  terre  étrangère.  Quelques  
 espèces  effectuent  ces  voyages  sans  quitter  
 le  continent;  d<autres,se  risquant  de  traverser  
 des  bras  de  mer,  éprouvent  souvent  
 les  dangers  inséparables  de  ces  voyages,  
 plusieurs  trouvent  la  mort  dans  les  flots;  
 il  n’y  a  que  celles  qui  sont  secondées  
 par  un  vent  favorable,  qui  arrivent  heureusement, 
   et  si  ce  vent  favorable  souffle*  
 rarement  au  tems  du  passag?,  il  en  arrive  
 beaucoup  moins  dans  les  contrées  où  elles  
 ont  contume  de  se  rendre. 
 Ils  vivent  le  plus  habituellement  dans  
 les  champs  couverts  de  moissons  ou  dans  
 les  herbes,  très  rarement  dans  les  bois;  
 pour  autant  que  les  différentes  espèces  nous  
 sont  connues  ,  nous  pouvons  assurer  que  
 ces  Gallinacés  ne  se  perchent  jamais.  Le  
 vol  des  Cailles,  quoique  assez  rapide,  est  
 court  et  peu  soutenu  ;  ils  ne  s’élèvent  
 dans  les  airs  que  durant  le  tems  du 
 Voyage  ;  à  toute  autre  e'poque  leur  vol 
 Cst  court,  peu  élève  ^  de  terre  et  droit.  
 Les  espèces  qui  composent  ce  genre  parroLsént  
 rechercher  de  préférence  les  climats  chauds;  
 la  plupart  sont  répandues  en  Asie,  dans  
 les  îles  de  l’Océan  Indien  et  de  l’Océan  Paci*  
 flauè;  en  Europe  nous  ne  connaissons  qu'une  
 oeule  espèce,  qui  est  également  propre  
 à  l’Afrique  et  à  l’Asie;  deux  climats  très  
 différons  pour  la  température,  à  celle  des  
 contrées  froides  et  tempérées  de  l’Europe;  
 tuais  sous  les  influences  desquels  la  Cable  
 n’a  éprouvé  aucune  espèce  d’altération  dans  
 les  couleurs  du  plumage;  un  fait  qui,  appuyé  
 de  tant  d’autres  de  la  même  natur  ,  dont  
 il  a  eré  souvent  question  Ca  s  cet  ouvrage,  
 est  une  nouvelle  preuve  incontestable,  que  
 la  température  de  l’atmosphlre,  et  les  influences  
 combinées  de  l’air  et  du  jour t  
 n’opèrent  point  avec  autant  d’efficacité  sur  
 les  couleurs  du  plumage  des  oiseaux  et  du  
 pélage  des  quadrupèdes,  que  Bnffon  et  plusieurs  
 autres  natura istes  le  prétendent. 
 Les  Cailles  ,ont  pour  caractères  essentiels;  
 Un  bec  court,  plus  large  que  jiaut  ;  la  
 inandibule  supérieure  seulçineiit  courbée,.vers 
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