
rougeâtre ^ et garnis sur les bords de
dentelures, comme dans les autres espèces
de ce genre.
Catesby, dans son histoire de la Caroline,
donne une bonne figure du Tétras huppe-
col. Pennant, dans la Zoologie Arctique,
et Latham dans le Géne'ral synopsis font
mention de cet oiseau.
Le Huppecol est environ d’un tiers plus
gros qu’une perdrix; la queue est aron-
die ou légèrement étagée , elle à trois
pouces de long ; le haut de la tête et
une balafre au dessous des yeux sont d’un
brun roux, marqué de lignes plus foncées;
le tour des yeux, la gorge et le haut du
cou sont d’un blanc roussâtre; deux petits
paquets de plumes étagées, dont les plus
longues ont trois pouces, sont placés de
chaque côté du cou , assez près de la
tê te ; chacun de ces ailerons est composé
de phimes effilées; celles de dessous, qui
sont les plus longues; sont noires, les autres
portent des taches rousses et blanches;
l’ oiseau peut mouvoir ces espèces de petites
ailes à volonté ; il les tient ordinai-
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renient couchées le long du cou et ne
les relève que lorsqu’il est agité. La
presque - totalité de plumage est d'un brun
roussâtre , rayé transversalement de ligues
rousses, noires et blanches ; la poitrine et
toutes les parties inférieures sont alter-*
nativement rayées de blanc et de b.run ;
les rémiges sont noirâtres, tachées de rous-
satre sur Jes barbes extérieures; .les couvertures
supérieures de la queue sont de
la même couleur que les plumes du dos;
en-dessus les pennes de la queue sont
d’un brun noirâtre terminées de blanc;
dans sa partie inférieure la queue est
brune et ses couvertures sont blanches;
le bec est d’ un brun jaunâtre, et l’iris
des yeux est de couleur noisette.
La femelle est un peu plus petite que
le mâle, elle a les couleurs moins vives
et manque totalement ces petits ailerons
qui servent uniquement de parures aux
mâles.
On trouve cette singulière espèce de
Tétras dans la Caroline, la nouvelle Jersy
et dans d autres parties de l’Amérique sep-
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