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TÉTRAS PHASIANELLE.
Tetrao Phasianellusi Lath\
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l e t t e espece singuliere de Tétras pa-
roît former la nuance entre ces oiseaux
et le genre du Ganga, il tient un peu à
ces derniers par la structure du bec et par
la forme de sa queue très e'tage'c qui a
deux pennes du milieu plus longues que
les latérales ; il participe cependant bien
plus des caractères reconnus aux vrais
Tétras, et c’est dans ce genre, que l’espèce
doit occuper sa place. La femelle du Tétras
phasianelle que nous connoissons uniquement
par la figure que Edwards en a publie'
d’après un individu dressé, ressemble beaucoup
, par la distribution des couleurs de
son plumage, aux femelles de nos grandes
espèces de Tétras. N’ayant point eu occasion
de voir un individu pour en tracer
le portrait d’après mes observations, je me
vois restreint à m’en rapporter aux te'-
moignages des autres. Les naturalistes, qui
font mention de l’espèce d’après leurs
propres observations, sont: Edwards, Pennant
et l’auteur du voyage à l’océan du nord;
(a), ce dernier, qui parle de l’espèce d’après
ses propres observations prises sur les lieux
est de tous ceux dont nous citerons les
descriptions , celui, sur le témoignage duquel
nous pouvons le plus compter. Des
voyageurs dignes de foi m’ont également
.assuré, qu’on connoît au Canada des Tétras
, qui ont la queue alcngée et en.
forme de cône :
Ces oiseaux, connus sous le nom de
faisan dans la Baye de Hudson, sont très
communs dans sa partie méridionale, on
en tue quelquefois l’hiver près du fort
d’York, mais ils ne s’étendent point jusqu’au
Churchill. Ils ont quelque rapport
par la couleur à la poule faisan d’Angleterre,
mais leur queue est courte et pointue
comme celle du canard ordinaire, ec
(a ) Voyage de S. Hearne à Pocèan du nord,
ddit. franc, in quarto.