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 Perdix  Pondiceriana.  Lathl 
 c V ^ e t t e   belle  espèce,  propre  au  continent  
 de  i’Inde,  a  e'te'  observée  par  Son-  
 nerat,  qui,  le  premier  a  signalé  les  couleurs  
 de  son  plumage,  mais  cet  auteur  omet  
 dans  la  description  de  cet  oiseau  comme  dans  
 celle  de  tant  d’autres,  qu’il  se  contente  
 -d’indiquer  succintement,  la  partie  descriptive  
 la  plus  agréable  et  la  plus  intéressante  à  
 connoîtrej  je  veux  dire'  l’histoire  de  ses  
 moeurs. 
 La  longueur  totale  de  ce  Francolin  est  
 de  dix  pouces ;  le  tarse  a  un  pouce  sept  
 lignes ;  la  queue  est  assez  longue  et  arrondie  
 comme  celle  des  Perdrix  grises;  le  bec  
 est  absolument  semblable  à  celui  des  Perdrix  
 grises*,  les  yeux  ne  sont  point  entourés  
 d’un  espace  nu  :  le  mâle  porte 
 un  seul  éperon  très  acéré. 
 Une  espèce  de  petite  gorgerette  ou  de  
 grabat  distingue  ce  Francolim;  cet  ornement, 
   qui  lui  donne  un  air  gracieux,  
 est  produit  par  une  large  bande  roussq 
 dessinée  sur  la  gorge,  les  bords  en  sont 
 comme  liserés  par  une  étroite  bande 
 noire;  le  front et  la  région  des  yeux 
 sont  d’un  roux-clair,  cette  couleur  passe  
 en  forme  de  sourcils  sur  les  yeux  et  se  
 termine  vers  l’occiput;  le  haut  de  la  tête  
 est  d’un  gris  terreux*,  la  poitrine  est 
 rayée  alternativement  de  blanc  jaunâtre  et  
 de  brun-clair/  le  dos,  les  grandes  et  les  
 petites  couvertures  des  ailes  et  le  croupion  
 ont  des  plumes  colorées  de  grisbrun, 
   elles  sont  marquées  sur  .les  bords  de  
 leurs  barbes  de  grandes  taches  noires;  trois  *o 
 raies  transversales  d’un  blanc  - roussâtre  sont  
 disposées  sur  toutes  ces  plumes.  Les  remues  
 sont  grises ;  les  pennes  secondaires  
 desj  ailes  colorées  de  même  ont  quelques  
 raies  transversales  d’un  blanc  -  jaunâtre,  
 disposées  sur  les  barbes  extérieures;  toutes  
 les  pennes  latérales  de  la  queue  sont  
 rousses  depuis  leur  origine,  elles  sont