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 parent  que  vers  le  teras  ou  le  besoin  
 de  se  reproduire  les  engage  à  rechercher  
 la  seule  société  d’une  compagne.  L’habitude  
 des  Te'tras  est  de  se  percher  fréquemment  
 dans  la  journe'e  et  toujours  pendant  la  
 nuit  ;  on  ne  les  recontre  que  dans  les.  
 pays  froids,  même  très  souvent  dans  des  
 contrées  exposées  à  des  frimats  éternels :  
 le  nord  de  l’Europe  de  l’Asie  et  de  l’Amérique  
 en nourrissent  ; les  espèces  de  ce 
 genre  ne se  trouvent  . jamais  dans  le.s  climats  
 de  la  zône  toride ;  l’Afrique  ne  les  
 voit  point  fréquenter  son  sol  brûlant.. 
 Les  Gangas,  dont*  je  forme  le  second  
 genre  qui  se  présente  dans  l’ordre,  naturel,  
 est  composé  d’ une  petite-  famille,  jusgu’a-  
 présent  peu  nombreuse  en  espèces;  les  déserts  
 et les endroits  écartés,  ou l’homme 
 ne  porte  point  habituellement  ses  pas,  sont  
 les  lieux  de  leur  demeure;  elles  préfèrent  
 les  sables  arides  au  séjour  plus  
 riant  que  leur  offre  l'ombrage  des  forêts,$  
 sans  cesse,  errants  et  vagabonds  sur  les  
 confins  des  immenses  sollitudes  qui  oeçur  
 pent  différentes  parties  du  globe,  elles  se 
 hasardent  souvent  à  traverser  ces  plaines  
 brûlées  que  le   vôyâgeur,  obligé  de  leS  
 parcourir j.  mesure  de  l’oeil  avec  un  sentiment  
 de  terreur  qu’il  n’est  point  le  maitre  
 de  reprimer;  dans  ces  longues  courses,  que  
 ees  oiseaux  exécutent  en  compagnie  dé  
 quelques  centaines  d’individus,  composées  de  
 plusieurs  couvées,  le  principal  but  est  de  
 fuir  les  plaines  desséchées  pour  chercher  
 des  lieux  ou  il  y   à  de  l’eau ;  aussi  la  
 nature  a  t’elle  sagement  conformé  à  cette  
 fin  les  membres,1  qui  sont  destines  à  les  
 transporter  au  loin  dans  ees  courses,  qn -   
 ils  effectuent  avec  une  étonante  rapidité.  
 Les  Gangas  ne  se  trouvent  que  dans  les  
 pays  chauds  ;  le  plus  grand  nombre  des  
 espèces  vit  sous  le  ciel  brûlant  de  l’Afrique;  
 ©n  les  voit  également  dans  les  parties  
 les  plus  méridionales  de  l’Asie;  une  seule  
 vit  dans  le  midi  de  l’Europe. 
 L’Hétéroclite  (a),  ce  singulier  et  rare  
 oiseau  dont  nous  devons  la  connoissance  
 SU  savant  professeur  l’allas,  semble  par 
 Iî a f   Sÿrrhaptes  pallasiî,  Mïhi. 
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