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en qu tes de ceu x -c i, en se cachant dans
les touffes d’herbes, où blottis., il est
plus facile de les saisir lorsqu’on a eu
le bonheur de découvrir leur remise, que
de leur faire prendre la fuite, par le
vol; les jeunes et les,, vieux vivent solitaires,
ils ne „ se re'unissent point en
bandes.
Les particularités qui ont rapport à
leurs moeurs, ne nous étant point encore
toutes connues ; nous ignorons, si les
Turnix sont erratiques comme les Cailles.
Leur nourriture se pompose le plus habituellement
d’insectes-, ils touchent rarement
aux menues semences et jamais aux
grains. Ce_> genre, dans lequel nous ferons-
connaître plusieurs espèces nouvelles, est
re'pandu en Afrique et dans les contrées
les plus chaudes de l’Inde et de la
Nouvelle Hollande.; deux espèces vivent
dans les provinces les plus méridionales
-de l ’Espagne.
Les caractères essentiels de ces petits
oiseaux consistent; en un . bec médiocre,
grêle, assez long» droit et très comprimé;
farête . en est exhaussée, et ce n’est que
vers le bout, que la mandibule supérd
dire sè bourbe légèrement; le bèc deè
Turnix ressemble beaucoup au bec des
petites , espèces du genre Pigeon. Les
narines sont latérales, longitudinalement
fendues jusques vers lé milieu du bec,
et eh partie fermées par une petite mem»
brane nue. Les pieds, dont je tarse est
a sez long, n’ont que trois doigts, tous
dirigés en avant et entièrement divisés.
La queue est composée de dix petites
pennes très foibles, rassemblées eh faisceau
comme celle des Tinamous ; et cette
queue, très difficile à distinguer des longues
plumes du croupion, est cachée en soi!
entier par les plumes de recouvrement*
Les ailes sont médiocres, elles ressemblent
à celles des Cailles, en ce que la première
rémige est la plus longue.
T om e l i t P ?