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 gaire,  dans  quelques  parties  de  l’Italie ;  
 mais  nulle  part  ces  arausemens  sont  plus  
 fiéquens  que  dans  l’Inde  et  à  la  Chine.  
 Parmi  les  Gallinacés  dont  la  jalousie  en  
 amour  est  la  plus  forte,  on  a  distingué  
 les  différentes  espèces  de  Coqs  qui  ont  
 reçu  ces  climats  pour  berceau ;  quelques  
 espèces  de  Cailles  (a) ,  parmi  lesquelles  on  
 remarque  en  Chine  notre  Caille  vulgaire  et  
 la  petite  espèce  que  j’ai  décrite  sous  *le  
 nom  de  f ra is e ;   dans  j f |   de  Java  ce  sont  
 deux  espèces  de  Cos  et  le  petit  oiseau  
 que  j ai  nommé  Turnix  combattant  que  Ton  
 excite  ainsi  à  s’entre-déchirer,  et  qu’on  
 élève  à  cette  fin  (6);  et  certe  habitude 
 OO  les  anciens  savoient  par  expérience  que  le  
 caractère  de_  la  caille  est  hargneux,  puisque  suivant  
 Buffon  ils  disoient  des  enfans  querelleurs  et  mutins,  
 ça’ l/s  ètoient  querelleurs  comme  des  cailles  tenues  
 an  cage. 
 CO  Outre  les  Coqs  les  Javanais  s’amusent  aussi  
 à  faire  battre  une  caille  appelée  kouron  cerna,  
 «pu  met  autant  d’acharnement  au  combat  que  le 
 dè  faire  battre  des  animaux,  semble  être  
 à  tel  point  l’amusement  favori  des  peuples  
 de  l’Asie,  que  M.  Barrow  rapporte  avoir  
 vu  à  la  Cochinchine  des  sauterelles  dressées  
 à  ces  sortes  de  spectacles  (c).  Le  Petlt  
 Turnix  de  cet  article  est  très  estiminé  à  
 Java  et  fort  recherché  des  Javans  pour  les  
 combats,  et  l’argent  qu’on  parie  pour  et  
 contre  les  deux  adversaires  est  quelquefois  
 très  considérable;  il  y   des  paris  qui  
 vont  jusqu’à  cent  piastres ;  ces  oiseaux  
 lorsqu’ils  sont  vaillants  et  éprouvés  valent  
 jusqu’à  vingt  cinq  piastres;  on  dit  aussi  
 que  les  femelles  de  cette  espèce  se  battent. 
   Les  Malais  de  l’île  de  Java  appellent  
 ce  Turnix  bouron-gema. 
 meilleur  Coq.  —   Males  des  Voy.  de  Géog'.  et  
 d?Ulst  par  T&e.  Brun»  tire  dl*un  extrait  d un  p^oy.  
 à  Plie  de  Java  par  Dé champ s. 
 (V)  Un  groupe  bruyant  de  jeunes  gens,  s’ amu»  
 soit  d’ un  combat  de  coqs,  et  de  jeunes  enfans  $  
 l ’ imitation  de  leurs  ainés  cxcitoient  des  Cailles,  
 d’ autres  petits  oiseaux,  et  jusqu’ à  des  Sauterelles  
 à  se  déchirer  les  uns  les  autres.  Barrow.  Voy.  i 
 (a  Cochinc,  t»  a,  p.  257*  iraA'  f ranc- 
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