les endroits les plus touffus et les plus
garnis de'feuilles vertes, où Ton a beaucoup
de peine à les (découvrir ; le soir ils
sortent de leur prison, font d’abord entendre
leur voix , et vont chercher de
quoi manger (/).
On trouve le parrakoua dans les bois
peu éloignes des côtes et rarement dans
l'intérieur des terres; il se plait beaucoup
aux environs des établissements et
des terres cultivées. La voix retentissante
du mâle exprime assez bien les différentes
syllabes d’ont j’ai parlé au commencement
de cet article , et qui ont valu à
cette, espèce tant de dénominations différentes.
Il paroît, qu’à quelques variétés près
dans le plumage de cet oiseau, la même
espèce est répandue au Brésil, au P a ra guay
, à la Guiane ; Humboldt en a vu
au nord de l’Equateur , dans la rivière
de la Madelaine , dans la province de
Caracas et dans la Nouvelle-Andalousie;
r r Mémoires sur Cayenne y, i . p, 379.
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des ba,ndcs. de soixante à quatre-vingt
sont perchées sur les branches mortes des
arbres, les uns des autres, et remplissant
les airs de leur cris perçans , catacras !
catacras! *
J’ai dans mon cabinet deux oiseaux adultes
, Eun m’a été envoyé de Cayenne
et l’autre se trouvait dans une collection
faite au . Brésil ; ce dernier à les couleurs
du plumage d’une teinte plus claire que
le premier ; un jeune individu tué au
B ré s i l et que m’envoya M. le Comte de
Hoffmannsegg est semblable à ceux rapportés
de la Guiane, qui font partie d’autres
cabinets«
Tome HZ,