
 
        
         
		„   plus  de  deux  tiers  de  leur  poids;  son  
 ,,  bec  est  traverse'  par  une  ligne  noire  
 „   qui  se  termine  à  l’oeil,  et  elie  diffère  
 „   en  nature  et  manière  de  vivre  de  la 
 „   perdrix  de  saule;  elle  ne  fre'quente  ja-  
 „   mais  les  bois  ni  les  amas  de  saules,  
 „   mais  elle  brave  les  plus  grands  froids.'  
 ,,  au  milieu  des  plaines  ouvertes ;  elle  ne  
 „   vit  que  des  sommités  et  des  bour-  
 „   geons  des  jeunes  bouleaux  et  après  
 ,,  avoir  mange'  elle  se  pose  sur  les  hautes  
 i3  buttes  de  neige  eu  pre'sentant  la  tête  
 „   au  vent.  Les  perdrix  de  cette  espèce 
 s>  ne  se  prennent  jamais  avec  des  filets, 
 „   comme  celle  de  saules,  et  quand  elles  
 ,,  manquent  de  gravier,  elles  se  servent  
 .  de  leur  bec  qui  est  d’une  force  éton-  
 *  nante,  pour  de'tacher  des  rochers,  ce 
 qui  leur est nécessaire;  ;  leur chair 
 n’approche point de  la bonté  de celle 
 des  autres espèces  de francolins, car 
 elle  est noire, coriace et  amère <?). 
 est 
 des 
 h 
 la  chair 
 p rob ab le  q u e  c ette   am ertum e"  d *  
 p tarm igan s  d’A m ériq u e  e st  o c c a ii- 
 »97 
 Elles  ont  de  commun  avec  les  perdrix  
 ,,  des  bois,  d’être  tour  à  tour  excessif  
 „   vement  confiantes;  quand  elles  se  trou-  
 ,,  vent  dans  le  dernier  cas,  un  chasseur  
 »>  peut  en  tuer  jusqu’à  cent  vingt  en  
 *>  très  peu  d’heures,  et  souvent  six  à  
 ï»  huit  d’un  coup;  ces  perdrix  ne  volant  
 „ordinairement  qu’en  bandes  très  nom-  
 „   breuses.  Leur  plumage,  comme  celui  des  
 „   perdrix  des  saules  ,  se  convertit  l’e'te'  en  
 „   un  beau  brun  tacheté,  et  elles  sont  si  
 „   difficiles  à  tuer  dans  cette  saison,  qu'à  
 „   moins  d’un  coup  dans  la  tête  ou  dans  
 „   le  coeur,  elles  continuent  de  voler,  
 „   quelque  quantité  de  plomb  qu'elles  ayent  
 „   reçue;  elles  manifestent  une  grande  ten-  
 „   dresse  pour  leurs  petits,  car  pendant  
 „   le  tems  de  l’incubation  elles  préfèrent 
 cnnée  par  la  différence  des  végétaux  dont  iis  
 ■ sont  obligés  de  se  nourrir  dans  ces  contrées  
 où  les  baies  et  les  roses  alpines  21e  croissent  
 point ;  car  il  est  certain  que  les  ptarmigans  
 qui  habitent  les  alpes  de  la  Suisse,  sont  un  
 mets  très  délicat. 
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