
déjà signalé cette erreur des naturalistes
à l ’article du Faisan vulgaire.
Sparman (O, en parlant d’un Tétras que
les colons du Cap nomment Fairan, ne
donne point de détails sur cet oiseau ;
tout ce que le savant Suédois nous en
apprend se borne à ce que ces prétendus
Faisans se réunissent soir et matin qu’ils
font entendre alors des cris très sonores.
q u e n ta it, l’o n t g r a tifié ; ce K olb e est le prem ier e t le
seu l v o y a g e u r q u i ait assu ré , q u e le F aisan V u lg a ire
h a b ite la p artie m érid io n a le de l’A friq u e ; c ’est lu i
en core q u i a d it, q u e le Paon sau v age y e st ég a lem
en t in d ig èn e . L es C olons du Cap d on n en t effectiv
em e n t le nom de Wilde, Pauw à u n e e sp ece
d e gran d e O utarde QOtit Arabs) , q u e K o lb e , q u i
n ’a jam ais v u l’o is e a u , d it être le v érita b le P aon
S a u v a g e. D an s un au tre en d roit il d it , q u e le
C o q - k n o r , o u le Knorhaan des C o lo n s, est la
P e in ta d e , tan d is q u e c e K norhaan d’A friq u e est
u n e esp èce d e p e tite O u ta r d e , co n n u e dan s le
sy stèm e sou s la d én om in ation d’Otis Afra.
(f) S p a rm an , Voy. au Cap de Bonne Etpèr*ncey
trud. Franç. t . i . p. 201.
J
Je suis très porté à croire , qu’en prenant
les mesures convenables, on parviendra
quelque jour à faire la conquête de
cette espèce de Gallinacé, non seulement
comme un nouvel ornement de nos ménageries,
mais aussi comme un oiseau utile
dans les basse-cours. Elle à beaucoup de
rapports avec la Peintade, tant par ses
moeurs , par le choix de sa nourriture,
que par sa taille, dont les dimensions
approchent de celles de nos Peintades ; son
naturel est peu farouche, il ne serait p.Tnt
difficile de l’accoutumer insensiblement à l'état
de captivité. Un colon au Cap de Bonne
Espérance, qui faisoit propager ces oiseaux
en domesticité, est meme parvenu a en
obtenir des métis par l’accouplement avec des
poules vulgaires ; ces bâtards ont toujours
été inféconds.
La longueur tota’c du mâle est le plus
souvent seize pouces et demi; les femelles
n’ont point cette dimension ; la mandibule
supérieure du bec a un pouce trois lignes;
le taise à deux pouces neuf lignes
: Je male seul est armé de deux
puissans éperons à chaque pied.