
plumage supérieur 'ést d’un gris-brun ; la
poitrine est d’un cendré pur ; le ventre,
les jambes et les couvertures du dessus de
la queue sont d’un roux pur ; les plumes
des flancs sont cendrées à leur origine,
ensuite elles ont ’ une raie transversale
blanche, qui est suive d’une noire , et toutes
sont terminées par un large espace roux ;
les rémiges sont d’un gris-brun, et leurs
barbes extérieures sont de couleur d’ocre :
la queue est composée de seize pennes *
les quatre du milieu sont d’un gris-brun,
celle qui les suit de chaque côté est
rousse du côté extérieur, et les cinq
latérales sont entièrement rousses : l’iris
des yeux, la membrane nue qui entoure
le bec et les pieds sont d’un beau
rouge; les ongles sont bruns ; le mâle
a sur le tarse un tubercule calleux.
Cette espèce est sujet à des variétés
accidentelles , qui sont plus ou moins
tapirées de blanc; ces variétés ont toujours
le bec, les pieds et l’iris rouge.
Je n’ai jamais vu des variétés d’un blanc
parfait; les plus communes ont le dessus
de la tête et les plumes des flancs teints^
de roussâtre, le reste du plumage est
blanc avec de foibles nuances roussâtres.
La Perdrix rouge proprement - dite vit
dans le midi de la Françe et dans une
partie de l’Italie ; mais on ne la voit
jamais en Allemagne, en Suisse, ni dans
le nord de la Françe.
Am