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 larges  par  le  haut  qu’a  leur  origine ;  tout  
 le  plumage  de  l’oiseau  est  d’un  beau  noir 
 lustré  de  verdâtre ;  seulement  l’abdomen,  les  
 couvertures  inférieures  de  la  queue  et  le  
 bout  de  pennes  de  celle - c l,  sont  d un  blanc  
 pur  ;  l’iris  est  d’un  brun  marron,  le  bec 
 et  les  pieds  sont  de  couleur  de  corne 
 noirâtre. 
 La  vieille  femelle,  ne  diffère  point  du  
 vieux  mâle.  Les  jeunes  de  l’année,  n’ont  
 qu'une  très-petite  protubérance  à  la  place  
 ou  le  tubercule  globuleux  doit  se  formel  ;  
 leur  plumage  dont  le  fond  est  d’un  noir 
 mat,  porte  des  rayes  transversales  blanches;  
 les  plumes  de  la  huppe  en  portent  de  
 semblables.  Ces  rayes  transversales  dispa-  
 roissent  à  mesure  que  l’oiseau  avance  en  
 âge;  après  la  seconde,  mue.  ils  disparoissent 
 entièrement. 
 Ce  Hocco  dont  il  existe  encore  un  
 individu  mâle  vivant,  dans  une  ménagerie,  
 près  de  la  Haye,  s’est  accouplé  avec  des  
 femelles  bâtards  du  Hocco  coxolitli;  de  
 cette  alliance  sont  nés  dans  le  courant  de  
 l’année  dernière,  deux  jeunes  d’un  noir  mal 
 teint  de  bran,  avec  une  huppe  rayée  
 de  noir  et  de  Blanc;  l’abdomen  roussâtre;  
 la  queue  noire  terminée  de  blanc  ;  tout  
 le  reste  du  plumage  coupé  de  fines  bandes  
 transversales  blanches  ;  la  base  du  beo  
 sans  tubercule  et  les  tempes  garnies  de  
 plumes;  L’individu  figuré  par  Albin  vol.  2.  
 tab.  32.  est  probablement  aussi  un  semblablë  
 bâtard,  produit  par  des  femelles  dit  
 Coxolitli.  Il  porte  Sur  le  front  le  globe 
 Caïeux,  son  corps  est  varié  comme  le  
 bâtard  que  je  viens  dé  décrire,  mais  sa  
 quelle  noire,  porte  dés  bandes  transversales  
 blanches  ;  caractère  qui  est  commun  aux  
 jeunes  de  toutes  les  espèces. 
 Je  n’ai  point  encore  eii  occasion  de  
 disséquer  le  Hocco  teücholi  ;  cependant,  autant  
 que  je  puis  m’en  assurer,  en  suivant  
 à  l’extérieur  le  conduit  de  la  respiration;  
 il  me  semblé  que  le  tube  se  dirrige  sur  les  
 muscles  de  la  poitriné,  apeüprès  comme  dans  
 le  Pauxi  à  pierre;  mais  Lés  circonvolutions  
 que  la  trachée  formé  sur  les  muscles  
 pectoraux,  lie  se  laissent  point  juger  sur  
 l’animal  vivant:  l’anatomie  nous  apprendra 
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