
tentrionale, mais particulièrement dans l'île
Longue où ils sont très abondants. Ils
pondent un nombre assés considérable d'oeufs,
vivent en petites familles pendant l'automne,
et se réunissent au commencement de
l'hiver en grandes bandes de deux cents et
plus; aussitôt que la neige est tombée ils
quittent les buissons ou croissent les baies
qui leurs servent de nourriture, et fréquentent
pendant toute la durée de l’hiver
les forêts depins. Le mâle fait entendre
son chant une demi heure avant le lever
du soleil, c’est dans cette action qu’il rélève
et épanouit les pannaches ou les
ailerons, qui ornent le haut du cou.
Cet oiseau, quoique très commun en
Amériaue et même abondant sur tes marchés
de ce pays, est cependant très rare
dans nos collections d’histoire naturelle;
je n’ai vu que deux individus de l'espèce ^
l'un à Londres et l’autre dans le Muséum
de Paris.
T É T R A S À FRAISE.
Tetra0 uinbellus» Lath,
J e réunis sous la dénomination de Te'tras
à fraise; le coq de bruyère à fraise de
Buffon, la grosse gelinotte du Canada de
Brisson, comme sa gelinotte huppée de
Pensylvanie, ainsi que les deux espèces de
tétras de Latham et celui représenté dans
Edwards pl. 248. Le mâle et la femelle
diffèrent fort peu dans les couleurs de leur
plumage; les plumes de la tête chez le
premier sont plus longues, et les panaches
aux ailes plus touffus, et d’un lustre
plus brillant. Une- queue longue, composée
de seize pennes, que l’oiseau épanouit
et redresse; de belles totifxes ou panaches
places sur les, cotes du cou à l’endroit de
l’insertiou des ailes, et capables d’extension;
une huppe, qui se redresse au plus leger
mouvement, sont des parures qui donnent
un air d’élégance et de majesté à cette
belle espèce de Gallinacé.
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