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 »>  tels  que  Pline,  AtheV.ee,  etc.  on  voit  
 »  assez  clairement,  que,  quoiqu’ils  connus«»  
 i}  sent  en  Italie  des  Perdrix  autres  que  
 „   les  rouges,  ils  se  sont  contentés  de  
 „   copier  ce  qu’  Aristote  :  avoit  dit  des  
 i,  Perdrix  rouges*  il  est  vrai  que  ce  
 *»  dernièi  reconnoit  une  différence  dans  le  
 ,,  chant  des  Perdrix,  mais  on  ne  peut  
 „   en  conclure  légitimement  une  différence  
 ,,  dans  l’espece,  car  la  diversité  du  chant  
 „   dépend  souvent  de  ceile  de  Page  et  du  
 ,,  sexe,  elle  à  lieu  quelquefois  dans  le  
 ,,  meme  individu,  et  elle  peut  être  l’effet  
 $,  de  quelque,  cause  particulière,  et  meme  
 „   de  l’influence  du  climat,  selon  les  anciens  
 „eux-memes,  puisque  Athénée  prétend  
 ,,  que  les  Perdrix  qui  passoient  de  l’Afri-  
 „   que  dans  la  Béotie  se  reconnoissoient  &  
 „ c e .   qu’elles  avoient  changés  de  cri  (e),  
 „   D’ailleurs  Théophraste,  qui  remarque  aussi  
 «  quelques  variétés  dans  la  voix  des  Perdrix,  
 „   -relativement  aux  pays  qu’elles  habitent» 
 CO  Voyez  Geiner  de  Avibus.  p.  671. 
 „   suppose  expressément  que  toutes  ces  
 „   perdrix,  ne  sont  point  d’espèces  diffé-  
 „   tes,  puis  qu’il  parle  de  leurs  différentes  
 „   voix  dans  son  livre:  de  varia  voce 
 „   avium  ejusdem  generis  (d). 
 „   Belon,  qui  avoit  voyagé  dans  les  pays  
 „   habités  par  les  Bartavelles  ,  nous  ap-  
 „   prend,  qu’elles  ont  le  double  de  la  gross 
 e u r   de  nos  perdrix  grises;  qu’elles 
 „   sont  fort  communes  ,  et  plus  communes  
 „   qu’aucun  oiseau  dans  la  Grèce,  les  iles  
 „   Cyclades,  et  principalement  sur  les  côtes  
 „ d e   l’iie  de  Crète  (aujourd’hui  Candie);  
 „   qu’elles  chantent  au  teins  de  l’amour ;  qu’el-  
 „   les  prononcent  à  peu  prés  le  mot  Chaca-  
 „   bis,  dont  les  latins  ont  fait  sans  doute  
 „   le  mot  Cacabare  pour exprimer  ce  cri, 
 et  qui  peut-être  a  eu  quelque  influence  
 sur  »? la  formation  des  noms  cubeth, 
 „   cubata,  bubey,  &e.  par  lesquels  on  
 .  a  désigné  la  Perdrix rouge dans  les 
 „   langues  orientales. 
 (<f)  Il  est  aisé  de  voir  que  ces  mats  ejtts-  
 dm  generis t  signifient  ici  de  b   même  espèce.