T1- rLvv *ü!»?
Ces -oiseaux ne se cachent - pas autant
que ceux de l’artice précédent, et iis
évitent difficilement la serre de l’oiseau dé
repîne. Personne ne leur fait la chassé
ni ne les mange au Paraguay ; mais comme
il y a moins de plaides, ils sont aussi
moins nombreux qu’à Mente - video . et à
Buenos-ayros, où on les payait six pour
un demi*réal; apre'sent ils y valent davantage
, pareequ’ayant été détruits aux
environs de ces aeux villes*, on les y
apporte de loin. La manière de les pren«
d*re est une preuve de leur naturel stupideï
Le chasseur a une gaule .de six à neuf
pieds de long , au bout cie lâquelle est
ajusté un lacet en noeud coulant, fait avec
une plume d’autniche, afin qu’il se ' tienne
ouvert : muni de cet instrument et d’aii
sac, le chasseur entre dans les campagnes\
et quand il rencontre un Ÿnambui, il en
approche en faisant quelques circuits avec
son cheval ; Poiseau se tapit, et reçoit
sans bouger le lacet au cou. Le quantité
inombrable d’Ÿnambuis que l’on mangé
à Buenos-ayros, se prend de cette ma*
559
nière. On en tue quelquefois à coup dé
fusil ou d’épé e , et on peut même les
saisir à la main.
Il n’est point surprenant que les Espagnols
donnent le nom de Caille à cette espèce
de Tinamou, puisqu'on effet son manque
de quèue, sa petite taille et toutes les
couleurs et les taches irrégulières d’ont son
plumage est couvert lui font avoir beaucoup
de ressemblance avec notre Caille
d’Europe.
Sonnini, établit 'encore ici des rapports
avec les Colins de Fernandez, il rapproche
l’ espèce de l’Yambui, au Coyolcos de
Buffon (a) , qui n’est qn’une description à
double emploi de l’espèce du Colenicui
du même auteur; aureste Pynambi est
un véritable Tinamou, et des mieux caractérisés.
La longueur totale de eet oiseau est
Ca ) P e r d ix c o y o l c o s L ath . Ind. Orn. y . a , p. 6 5 3 ,
sp, 34. S y n o n ym e a v e c P e r dix vîrgmiana, marilauda
et mexicana d u m êm e a u t e u r . V o y e z l ’ a r t i c l e d e
inon C o lin c o le n i c u i p, 436. d e c e v o lum e »