
(car en histoire naturelle les irioindres
disparités sont dignes, d’être çbservées),
que la forme du, t^ec varie singulièrement
4’une espèce $ l'autre , non seulement
chez les FrancoUn?, mais aussi dans les
perdrix proprement dites-, car, si nous
çomparors le bec du.Francolin à plastron
gris (b) avec celui du F.aiicolin à long
bec (c), les disproportions dans la courbure
r et dans la plus grande longueur
de la .mandibule supérieure sont singulièrement
marquées ; nous n’avons point
pm s de faire sentir une disproportion
semblable, dans la mandibule supérieure du
Çec des Perdrix Africaines et des Perdrix
d’Europe; les moeurs et le genre de via
4c ces oiseaux nous, étant mieux connus
on a pu voir, que ces différences dans
la structure du bec dépendent de la
mani.re dont ces especes sont obligées
de p mrvotr à leur nourrit,ure,, pu de
se procurer les substances qui Içur çon*.
Perdi^ .Thoracis. Mihj.
Çpy Perdix longirostrx#. Mihi.
DE S P E R D R I X . 4*S
viennent le mieux. Des disparités de
la même nature, destinées (sans-doute aux
mêmes fins) sc remarquent dans le Tocro et
dans les autres Colins: chez ces oiseaux le
bec est court, très comprimé, plus
haut que large, et la mandibule supérieure
fortement courbée depuis son origine.
Aucune espèee de Francolin ou
de Perdrix proprement -di ce n’a un bec
semblable, et ce caractère distingue parfaitement
toutes les Perdrix de ma troisième
division; quand aux autres caractères
essentiels, ils sont les mêmes pour
les Colins, et le discours sur le genre
les indique. On a souvent confondu les
Colins avec les Cailles, mais ils different
de ces oiseaux par les formes
extérieures, comme par les moeurs ; la
petite taille de, quelques especes d engvix
a seule pu donner motif a cette
erreur.
De toutes les espèces de Perdrix Colins
; d’Amérique, aucune espèce n’approche autant
par les moeurs de nôtre Perdrix
grise d’Europe., que le Colin de cet arûde;
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