
ires ; le bcc est ' brun et le les pieds
sont jaunes.
Ce Turnix, très rare dans les collections
d’h;stoire naturelle , habite , ainsi que je
viens de le dire, les parties méridionales de
l'Afrique. Je dois les deux individus qui font
partie de mon cabinet, aux soins obligeants
de mon ami M. le Vaillant, qui, au retour
de ses voyages en Afrique , à déposé
dans mon cabinet les fruits nombreux de
ses intéressantes découvertes.
Je me vois a regret dans la nécessite' de
terminer cette monographie par un article
étranger à la science de l’histoire naturelle.
L ’ouvrage que j’offre au public dans le
présent format , étoit destiné à paroître
en format in folio accompagné de planches
colorées. Le premier volume de cette édition
en grand format, contenant la Monographie
des Pigeons parut à Paris en l’année 1808
et fut terminée en 1811; j’en confiai la
direction a Mademoiselle Pauline de Courcelles
depuis Madame Knip, peintre en histoire
naturelle, très habile, et dont tous les
ouvrages en ce genre attestent les talents
distingués. Cette dame fut chargée de
surveiller la gravure des planches ; les
dessins avaient e'té faits par elle d’après
les espèces de pigeons qui se trouvaient au
Muséum de Paris au nombre de quarante
■ sept individus, ainsi que quarante dessins
qu’ elle copia d’après ceux que j ’avais fait
faire sous mes yeux* par Monsieur Prêtre;,
qui, à cette fin étoit Venu passer, quelques
mois en Hollande.
La première livraison parut én 1808
accompagnée du titre que porte la pré*
.sente f édition ; Madame Knip, alors Ma-
demoi selle de Courcelles s’y trouvait nom*
mée ,, comme de droit , pour la part
qu’elle avait à l’entreprise, et dans les
termes suivants i Avec figures en couleurs
peintes par Mademoiselle Pauline de Courcelles,
gravées, imprimées et rètouchêes Sous
Sü direction.
L ’ouvrage ne fut paâ plutôt termine',
que Madame Knip, abûsant de mon indulgence
et ingrate envers le desintéresse-
Tom. I i l. r r