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 fortes  tubérosités  caleuses,  sont  d’un  
 rouge  pale. 
 La  femelle,  toujours  plus  petite  que  le  
 mâle,  a  le  gris-cendré  du  plumage  lave'  de  
 teintes  moins  pures;  la  bande  noire  qui  
 borde  le  blanc  de  la  gorge  a  moins  de  largeur  
 i  les  bandes  noires  des  plumes  des  
 flancs  sont  plus  e'troites. 
 Des  individus  varie's  accidentellement,  sont  
 plus  ou  moins  tapirés  de  plumes  blanches;  
 d’autres  ont  toutes  les  couleurs  foiblement  
 e'bauche'es ;  les  plus  rares  sont  celles,  qui  
 approchent  lu  plus  du  blanc  parfait. 
 €ette  espèce  habit  en  grand  nombre  dans  
 l'Empire  Ottoman,  dans  toutes  îles  de  
 l’Archipel,  en  Sicile,  dans  le  royame  de  
 Napels,  dans  le  midi  de  l’Italie  et  de  la  
 France ;  elle  est  également  re'pandue  sur  les  
 Alpes  du  midi  de  la  Suisse  et  de  l’Allemagne. 
 P E R D R IX   ROUGE. 
 Perdix  rubra.  Brisson* 
 Ï - / ’e s p è c e   de  cet  article,  ou  la  Perdrix  
 rouge  proprement-dite,  qui  vit  dans  nos  
 climats  méridionaux,  a  souvent  e'té  confondue  
 par  . les  naturalistes,  nonseulement  
 avec  l’espèce  precedente,  mais  aussi  avec  
 celle  de  l’article  suivant;  cependant  des  
 dissemblances  bien  marquées  dans  les  moeurs,  
 dans  la  distribution  des  couleurs  du  plumage  
 et  dans  quelques  autres  caractères  
 propres  à  chacune  de  ces  especes,  les  
 distinguent  entre-elles,  mêmes  k  ne  pouvoir  
 s’y méprendre.  Quelques  naturalistes,  en  décrivant  
 les  moeurs  de  la  Bartavelle,  y   ont  
 ajouté  le  signalement  des  couleurs  du  plumage  
 et  des  caratères  propres  à  la  véritable  
 Perdrix  rouge,  d’autres  ont  réuni  dans  
 une  seule  indication  les  trois  espèces  de  
 Perdrix,  qu’ils  ont  confondu  sous  une  
 seule  dénomination  de  Perdrix  rouges,  pary  
 s