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 tous  ces  noms  et  ces  caractères  divers,  
 donnes  par  les  auteurs,  doivent  se  rapporter  
 à  nôtre  seul  ptarmigan.  On  doit  
 observer  que  le  Tetrao  scoticus  de  Latham  
 et  la  plupart  des  citations  placées  comme  
 synoymes  avec  cette  espèce  prétendue,  
 doivent  être  rayées  de  la  liste  nominale,  
 par  la  raison,  que  ces  indications  ont  
 rapport  à  des  descriptions,  où  les  auteurs  
 méconnoissant  les  espèces  ,  les  ont  confondues. 
 Je  présume  m’être  assez  e'tendu  dans  
 cette  description  quand  à  la  nomenclature  
 de  l'espèce ;  pour  ceux  qui  désirent  un  
 travail  plus  exact,  je  les  renvoie  à  mon  
 Index  qui  termine  cet  ouvrage  ;  ils  verront, 
   de  quelle  manière  je  rapporte  les  
 citations  des  auteurs  aux  trois  especes  
 de  Tétras,  donc  la  livrée  esc  blanche  en  
 hiver.  Il  me  reste  maintenant  à  décrire  
 le  plumage  de  cet  oiseau  dans  les  deux  
 Saisons  de  l’année. 
 La  longueur  totale  du  Tétras  ptarmigan  
 est  de  quatorze  ou  de  quinze  pouces ; 
 la  queue  a  près  de  cinq  pouces  et 
 les  ailes  pliées  atteignent  le  milieu  de  la  
 longueur  des  pennes  qui  la  compose.  Le 
 bec  est  comprimé,  ‘  plus  long  et  moins  
 courbé  par  le  haut,  que  dans  l’espèce  
 suivante ;  les  doigts  sont  munis  d’ongles  
 larges,  évasées  et  arrondis  par  le  
 bout*,  ils  sont  arqués  et  d’un  noir  bleuâtre  
 ;  l’iris  est  . d’un  brun  noisette  ;  au-  
 dessus  des  yeux  est  une  peau  nue  et  lisse  
 en  hiver,  mais  en  été  relevée  en  forme 
 de  sourcil  et  édentée,  de  couleur  rouge* 
 et  jaunâtre  ;  la  queue  est  composée  de  
 seize  pennes. 
 Le  ptarmigan,  de  même  que  plusieurs  
 espèces  d’oiseaux  riverains  et  plusieurs  
 habitans  des  hautes  mers,  éprouve  deux  
 mues  par  an ;  la  première  a  lieu  vers 
 le  milieu  d’avril  et  dure  jusqu’en  mai ;  
 il  est  alors  dans  sa  livrée  parfaite  d’été:  
 depuis  le  commencement  d’octobre  jusqu’au  
 mois  de  septembre  il  perd  sa  livrée  d'eté  
 pour  se  revêtir  de  celle  d'hiver;  dans  cct  
 état  tout  l’oiseau  est  couvert  d’un  plumage  
 parfaitement  blanc,  mais  sa  queue  est