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 sur  la  tunique  membraneuse  qui  contient  
 les  entrailles,  s’y  replie,  et  remonte  dans  
 le  même  sens  sur  le  muscle  pectoral  
 droit,  pour  se  jetter  dans  la  cavité'  du  
 thorax  en  passant  sur  la  clavicule  droite.  
 Les  deux  tubes  adhérent  aux  muscles  pectoraux  
 par  un  tissu  cellulaire  et  sont 
 aussi lies  entré - eux  par  un semblable 
 tissu, dont  les  fibres passent sur  la 
 crête du  sternum. 
 Mr.: Humboldt,  qui  a  mesuré  le tube  de 
 cette trachée,  dit  9  que celle  - du  mile 
 avoit depuis  le  larynx supérieur  jusqu’- 
 aux  bronches  ,  quinze  pouces  sept  lignes  1  
 tandis  que  celle  de  la  femelle  n’a  que  
 cinq  pouces  quatre  lignes  de  long.  Celle  
 du  premier  descend  d’abord  entre  les  tégumens  
 au delà du sternum jusqu’aux  jambes, 
   puis elle se replie, fait  une  grande 
 sinuosité en remontant, et  entre  dans 
 les  poumons. La trachée -artère  de  la 
 femelle,  qui  est  plus  courte  dans  la  raison  
 de  einq  à  deux  ,  ne  fait  pas  cette 
 sinuosité,  mais  entre,  sans  se  replier,  directement  
 dans  les  bronches. 
 M.  Humboldt  ayant  encore  examiné  le  
 larynx  supérieur  de  cet  oiseau,  dont  la  
 partie  a  été  retranchée  a  la  préparation  
 anatomique  que  je  possède  de  la  trachée-  
 artère  ,  je  rapporterai  ce  que  ce  savant  
 en  dit,  en  renvoyant,  pour  les  figures  
 exactes  de  ces  parties  ,  a  la  planche  8  
 de  cet  ouvrage. 
 M.  Humboldt  n’a  pas  trouvé  de  sacs  
 dans  le  larynx  inférieur  de  cet  oiseau  ,  
 qui  en  effet  ne  se  trouvent  dans  aucun  
 gallinacé  ,  et  existent  seulement  dans  très-  
 peu  d’espèces  d’oiseaux ;  il  y   à  simplement  
 un  renflement  des  derniers  anneaux,  
 qui  sont  plus  larges.  La  base  du  larynx 
 inférieur  est  soutenue  par  un  cartilage  
 fig.  5.  un  peu  différemment  conformé  que  
 ceux  figurés  dans  les  planches  2  et  3.  
 de  cet  ouvrage;  c’est  une  plaque  ronde,  
 membraneuse,  crénelée,  sur  laquelle  s’élève  
 un  petit  os  comprimé.  M.  Humboldt  croit,  
 que  le  manque  de  sacs  dans  le  bout  
 inférieur  du  l’arynx  de  cet  oiseau  est  
 remplace  .  par  le  mécanisme  du  larynx  
 supérieur ;  ce  qui  peut  avoir  lieu  sous