
reste de cette va tj pii tie du ■ monde ;
on ne la trouve non plus, dans les îles
de l’océan Indien; En Af iq e l’espè'ce
©st très nombreuse , mais il est certain
qu tl.e n est point répandue en Améri—
que, puisqu’elle ne peut traverser, d’un
seul v o l, des espaces de mers aussi considérables,
et qui ne lui fourniraient point,
comme dans le trajet d’Europe en Afrique
par la mer Méditérann e , des îles, pour
servir de lieux de repos : elle n’a pu,
passeï dans le nouveau continent, en franchissant
les glaces du pôle, par-ce-qu’elle
ne pousse point ses voyages jusque dans
les contrées du g’obe couvertes de glaces
éternelles. Les Cailles d’Arnuique, ainsi
nommées par les auteurs, sont toutes du
genre de la Perdrix; ces prétendues Ca lies
d’Amérique appartiennent dans la trois ème
division de ce genfc avec tous les autres
Colins.
Comme une variété, produite par la
localité et par une nourriture surabondante,
çn peut énumérer le Chrokiel ou la grande
Qzilh de Pologne indiquée par ie jésuite
/
Rhazynski ; celle - ci ne diffère de la Caille
vulgaire que par la grandeur. Jobson dit
aussi, que les Cailles de . la Gambra
sont aussi grosses que nos Bécasses ; mais
il est à présumer que cette Caille du
Sénégal) 'e s t d’espèce différente,
La, Caille, varie aussi accidentellement;
dans ce cas on voit des individus d’un
blanc pur sur toutes les parties du corps;
d’autres sont variés Fde quelques plumes
blanches, ou bien l’une on l’antre partie
du corps est blanc, ou d’un jaune blanchâtre.