
de. causes locales, puissent servir à éloigner
ces Ciseaux du genre Perdix, pour
en former un genre séparé et distinct.
On ne doit se permettre ces distinctions
en histoire naturelle, que lorsqu’ un nombre
assez considérable de disparités dans
les formes et des dissemblances marquées
dans des, moeurs et .dans les . habitudes se
réunissent pour rendre nécessaire une séparation
semblable. Mais ici je ne vois
point de motifs assez spécieux, pour
suivre l'opinion de certains naturalistes
modernes, qui ; veulent, que les Perdrix
d’Amérique forment un genre distinct, et
qui prétendent encore avec bien moins du
fondement, constituer un genre séparé du
Torro Ça), ou Uru, par la seule raison
que cet oiseau a le bec très gros, que
la mandibule supérieure s’alonge de chaque
côté en ; uue dent émoussée et
qu’il se forme une échancrure profonde
vers le bout de cette mandibule inférieure.
Il est de fait, que ni les
00 Perdi* Guyanensig. Lath.
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Francolins ni les Perdrix proprement dites,
ont des semblables dents ou échancrures î
mais, lorsque nous voyons tous les autres
caractères se convenir et que les moeurs
sont les mêmes dans des climats différents;
il me semble qu'on ne doit plus
être en suspend sur la réunion de ces
oiséaux en un même genre. “ J’ai dit au
discours que les différences dans la manière
de vivre des Francolins et des Perdrix
proprement dites sont bien plus
marquées, mais j’ai fait -.observer en même
tems, qu’à tous autres égards et
plus spécialement dans les formes extérieures
de ces oiseaux, nous voyons les
principaux caractères se convenir; et à
tel point , que les seuls mâles des
Francolins peuvent être distingués des
Perdrix proprement dites par les éperons
dant les tarses sont armés ; tandîsque les
femelles de- ces oiseaux, dont le tarse
n'est jamais éperonne, ne diffèrent en
tien des espèces de Perdrix proprement
dites qui habitent l’Asie, l’Europe et
l’Afrique. U est encore à remarquer,
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