
LES PERDRIXC
A R A C T È R E S ESSEN T I E L S .
Les tarses munis d’ une callosité, ou entièrement
lisses.
PERDRIX BARTAVELLE.
Perdix saxatilis# Meyer«
— m l ■ ■ MMBBBMMrrawM ■ .----- A ^ p r è s avoir terminé l’histoire des espèces
de Perdrix éperonnées ou Francolins,
qui fréquentent lejs endroits humides et
marécageux, et qui habitent dans les bois où
elles se perchent de jour comme de nuit,
je vais m’occuper dans cette seconde section
des Perdrix proprement-dites, de
celles, qui n'ont qu'une petite protubérance
calleuse, ou bien dont le tarse est lisse.
Ces Perdrix vivent dans les campagnes
découvertes, fréquentent les plaines et ne
se perchent jamais;
d e s p e r d r i x . 349
„ C’est aux Perdrix rouges et principa-
j, lement à la . Bartavelle, que doit se
„ rapporter tout ce que les anciens ont
, dit de la Perdrix. Aristote devait mieux
,, connoître la Perdrix Grecque (à) qu aucune
autre, et ne pouvait guère connoître
„ que les Perdrix ronges, puisque ce sont
„ les seules qui se trouvent dans la Grèce,
„ dans les îles de la Méditérranée et selon
„ toute apparence, dans la partie de 1 Asie
„ conquise par Alexandre , laquelle est
,, apeuprès située sous le meme climat que
la Grèce et la Méditérranée (b ) , et qui yy A M
„ étoit probablement celle ou Aristote avoit
,, ses principales correspondances. A l’égard
Dénomination sou* laqu’ elle l’ espece de
cet article est désignée ches plusieurs naturalistes
modernes.
IL patoît que la Perdrix de* pays habités
ou connus par les Juifs, depuis l’Egypte
jusqu’ à Babylore étoit la Bartavelle, et n’ étoit
ni la ' rouge ni la grise, puisqu’ elle se tenoit
sur les montagnes. Skut persequitur ferait in
tmntibus. Rfg• taP*