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CA1LI E À VENTRE P^RLE.
C'cürni iK p e r la t a . MihK
CV-/dtc belle et grande Caille d’Afriqiife,
îe distingué de tous ses congénères | pal?
la force du bec et la longueur de la
mandibule supérieure; caractère que nous
avons e'galement fait observer • chez toutes
les espèces de Perdrix proprement dites
et chez tous les Françolins qui habitent
cette partie du globe $ appararnment quq
la mandibule supérieure alongeç et forme'e
en pioche, sert à ect oiseau aux mêmes
fins, et que, de; tinè comme les Perdrix
Africa nes à se nourrir de plantes bulr
beu s es cachées par un sol dur et graver
leux, il fait usage de ce bec pour lar
bourer la rerre : sa queue est un peu
plus longue proportioneücment à celle dq
la Cai.te d’Europe, mais elle est, comme
dai.s cette espèce, cachée par les cour
yeiturts supérieures; du reste, quoique
d e s C A I L L E S . 471
modelée sur les mêmes fermes 9 eMe est
d’un tiers plus grande dans toutes ses
dimensions.
Sonnqrat a fait connoître cet oiseau,
mais ici, comme dans toutes ses descriptions
d’animaux qu’il à été à même dobserver
dans leur pays natal, nous regrettons
que l’auteur s’est contenté de décrire
l’extérieur de leur vêtement, sans entrer
dans les mo ndres détails sur les moeurs
et sur les habitudes, partie de l’histoire
des eues la plus intéressante à étudier.
La Cai e de eet article porte en longueur
totale neuf pouces ; le b^c mesure
dix lignes et le doigt du milieu avec
l’on.g’e un pouce quatre lignes. Le haut
de la tête, la partie postérieure du cou,
le dos et le croupion sont d’un brun
roux, sur le centre de chacune de ces
plumes est une large bande d’un blanc
jau âtre qui suit la diriction de la bagtictte
; sur les plumes de la nuque son t
quelques taches noires et sur edi es du
dos des! bandes trar.sversa’es noires Et
rousses; l’espace entre i'oeii, la gorge ï t
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