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 pennes  du  milieu  qui  sont  blanches  ainsi  
 que  les  longues  couvertures  du  dessus  et  
 du  dessous.  Le  mâle  se  distingue,  mais  
 seulement  en  biver,  par  une  balrfrc  ou  
 bande  noire,  qui  part  des  coins  de 
 l’ouverture  du  bec  et  se  termine  derrière  
 l’oeil ;  la  femelle  en  est  dépourvue;  les  
 pieds  dans  cette  saison  ont  de  petites  
 plumes  effilées,  très  longues,.  qui  garnissent  
 le  tarse  et  les  doigts,  et  qui  recouvrent  
 la  plante  des  pieds  ainsi  qu’une  grand®  
 partie  des  ongles  ;  e’est  encore  dans  la  
 saison  hybernale  seulement,  que  chaque  
 plume  est  accompagne'©  d’un  long  et  ample  
 duvet  qui  sort  du  même  tuyau*,  en  
 été  ce  duvet,  qui  accompagne  également  
 la  plume,  est  court  et  peu  garni. 
 Au  printems,  le  plumage  change  suc»  
 eessivement  ;  on  trouve  alors,  ainsi  
 qu’en  automne,  des  ptarmigans  en  pleine  
 mue  et  portant  la  livrée  mêlée  des  deux  
 saisons. 
 En  été  le  plumage  est  singulièrement  
 varié;  1a  livrée  complette  dans  laquelle 
 j'ai  le  plus  habituellemment  trouvé  ces  
 oiseaux,  est  la  suivante. 
 La  gorge  est  blanche;  le  cou,  le  dos,  
 les  scapulaires,  les  grandes  couvertures  
 des  ailes,  les  deux  pennes  du  milieu  de  
 la  queue  et  ses  couvertures  supérieures,  
 sont  variés  de  raies  sransversales,  plus  
 ou  moins  blanches,  noires  et  rousses ;  
 les  pennes  des  ailes,  le  milieu  du  ventre,  
 l’abdomen  et  quelquefois  les  couvertures  
 inférieures  de  la  queue,  demeurent  blancs;  
 les  tarses  et  les  doigts  moins  abondamment  
 couverts  de  plumes  longues  et  déliées,  
 laissent  alors  apercevoir  l’ongle  du  doigt  
 postérieur  et  souvent  ce  doigt  même,  qui  
 est entièrément  nud;  quelquefois  il  n’ y  a  point  
 de  poils  sur  les  doigts  de  devant;  les  
 sexes  ne  se  distinguent  point,  lejmâle  
 perdant  en  été  la  balafre  noire. 
 J’ai  vu  plusieurs  variétés  du  ptarmigan  
 dans  son  habit  d’ été  ,  et  j’ai  rassemblé  
 dans  mon  éabinet  quelques  individus  tant  
 de  la  Suisse  que  du  nord  de  l’Amérique  
 dont  les  caractères  accidentels  offrent  
 des  différences  très  marquées ;   accidents