
d’un roux-marron; le bec est noir et
les pieds sont rougeâtres.
Le plumage de la femelle diffère beaucoup
de celui du mâle; un blanc terni
ou couleur de café-au-lait en forme la
teinte principale : les plumes du haut de
la tête sont brunes, de chaque côté est
un large espace d’un blanc - roussâcre, qui
passe au dessus des yeux; le cou et la
poitrine ont de petites taches brunes ;
celles-ci sont plus marquées sur les autres
parties inferieures du co rp s ,, où elles se
présentent en larges bandes* le- dos et
toutes les couvertures des ailes sont d’un
gris - brun terne, mais les plumes de ces
parties sont bordées de blanc-jaunâtre ; les
pennes secondaires des ailes sont alternativement
rayées de roux clair et de brun;
ces couleurs se remarquent encore sur
les rémiges, mais le roux y produit
4e* taches de forme plus ovale ; le
croupion et le* deux pennes intermédiaires
de la queue sont d’un gris-brun, coupe'
de raies transversales d’une coulent plus
claire ; des autres pmies de la queue
portent à leur origine quelques raies
blanches sur un fond noir, leur extrémité
est entièrement de cette couleur ;
les tarses sont lisses, sans ergot ou
tubercule calleux.
Ce Francolin vit dans la partie méridionale
de l’Europe j en Sicile, dans la
Ca}abre, dans les îles de l’Archipel et du
Levant, en Afrique, sur toute la cote dAsie
et jusques au Bengale ; l’espèce est très
nombreuse sur les côtes de Barbarie.
Un mâle et une femelle, qui m’ ont été
envoyés du Bengale, sont en tout semblables
ii ceux tués dans le royaume de
ISaples; on voit par ce fait, et tant
d’autres de le même nature, que l’influ-
ance de* climats n’opère point snr la
livrée des oiseaux avec cette force active,
comme Buflon à toujours voulu se le
persuader.