rémunération .suceinte des couleurs re'pancîues
sur leur plumage, assez agréablement
varié.
La longueur totale de cette' espèce est de
six pouces six ou huit lignes ; le bec jusqu’aux
coins de la bouche mesure ’huit' lignes;
la queue om les longues plumes-’ ;des couvertures
dépassent les ailes d’un, pduce six
lignes ; le ' tarse ; a neuf lignes et le
doigt du milieu avec l’ongle en a onze.
Le sommet de la têt::, les joues et
les côtés du cou sont variés irrégulièrement
de noir, de blanc et d’un peu' de
roux ; du ' noir profond s’étend depuis la
mandibule inférieure, sur tout le devant
du cou et jusqu.es sur la pdîtrine; la
nuque, le dos, le croupion, les scapulaires
et les couvertures du dessus de la
queue sont rayées transversalement de
cendré, de noir et de roux; de manière
qu’en quelques endroits les raies noires
sont plus larges que les autres, ce qui
produit sur le corps quelques taches de
cette couleur ; les scapulaires ont encore,
de chaque côté, une bande longitudinale,
blanche. Les couvertures des
ailes sont mêlées confusément de cendré
et de roüx, mais cette douleur paroît
dominer, et elles ont chacune plusieurs
taches blanches, rondes, surmontées d’autres
petites taches noires eu demi- ôercle.
Les côtés de la poitrine sont d’un beau
roux; mais le milieu de la poitrine,
ainsi * que le ventre, les flancs, les cuisses
et l’abdomen sont d’un cendre’ clair ;
les rémiges et les pennes secondaires sont
d’un brun feendré, et les quatre premières
rémiges sont bordées extérieurement
de blanc jaunâtre; les pennes de la
queue sont rayées transversalement, à peu
près comme le dessus du corps. Les pieds
et le bec, à en juger sur les individus
dressés, paroissent d’un cendré jaunâtre.
L’île de Madagascar est là patrie de cette
espèce ; il est probable qu’elle se trouve
aussi sur le continent de l’Afrique, mais,
je ne saurais le dire avec certitude. J’ai
reçu cet oiseau du Cap de Bonne Espérance;
celui du Muséum de Paris a été
envoyé de Madagascar.
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