
 
        
         
		forment  à  l’oiseau  une  ample  fraise,  sont  
 d’un  noir  lustre'  de  reflets  d’acier  poli;  
 quelques  unes  des  plus  courtes  sont  souvent  
 terminées  par  un  liseré  blanc  ou  roux. 
 J’ai  examiné  des  individus,  dont  les  
 teintes  générales  du  plumage  présentoient  
 des  nuances  plus  rembrunies;  le  haut  de 
 la  tete  et  les  joues,  variés  de  roux  et 
 de  brun,  toutes  les  plumes  des  cotés  du  
 cou  bordées  de  cette  dernière,  couleur, 
 les  taches  blanches  du  dos  d’un  blanc  
 moins  pur  et  semées  de  petits  points  
 noirs,  les  scapulaires  irrégulièrement  tachées  
 de  noir,  de  roux  et  de  blatte,  enfin  la 
 queue  d’un  gris  cendré  avec  des  raies  
 transversales  d'un  bran  noirâtre  et  ondée  de  
 zigzags  de  la  même  couleur;  une  large  
 bande  occupe  l'extrémité  de  toutes  ces  
 pennes  qui  sont  terminées  de  gris  cendré;  
 les  pieds  et  le  bec  sont  bruns.  Je  suppose,  
 que  les  individus  revêtus  de  cette  livrée,  
 n'ont  point  encore  atteint  l’état  d’adultes. 
 Ces  Tétras  ne  sont  point  oiseaux  voyageurs, 
   ils  vivent  pendant  toute  l’année  
 dans  les  mêmes  contrées;  en  hiver  ils  6e 
 nourrissent  des  différentes  baies  que  le-  
 nord  de  l’Amérique  produit;  ils  ajoutent 
 à  cette  nourriture  celle  des  graines  et 
 des  infectes.  A   la  baye  de  Hudson  où 
 ils  sont  très  abondants  on  les  désigne 
 par  les  noms  de  pushee  ou  pupushee;  la  
 chair  est  sèche,  .mais  blanche;  bien  préparée  
 j  elle  est  un  mets  très  délicat. 
 L ’espèce  est  encore  abondante  en  Pensil-  
 vanie,  à  la  nouvelle  York,  a  Pile  longue,  
 et  dans  d’autres  parties  de  l’Amérique  
 septentrionale. 
 De  mon  cabinet.  &  ■