
 
        
         
		S2 H I S T O I R E 
 moindre bruit  les  fait enlever.  Cè'ttc 
 b agitation continuelle,  et la  nécessité fré- 
 & quente d’ une  prompte fuite,  ne leur 
 « permet pas  de  [grandes  réunions ; onne  
 les voit  plus  que deux  ou trois 
 si ensemble' 
 „   d’Azara  dit  qu’au  Paf aguay  lés  hoccos 
 b ne  sc réunissent  que par  paires, pro- 
 „   bablement  qtïe  dans'  les  environs  des 
 .,  lieux  habités,  ils  y   sont  continuellement  
 ,,  exposés  aux  aller tes  des  chasseurs. 
 „   De  même  que  presque  ton S  les 
 9i  oiseaux  qui  habituent  ces  mêmes  climats,-  
 ,,  les  Hoccos  n’ont  point  de  tèms  fixe  
 „   pour  la  ponte  ,  c’est  néanmoins  plutôt  
 dans  la  Saison  des  pluies  qui  durent  
 ,,  à  la  Guîane  sept  à  huit  mois,-  que 
 „   pendant  la  Sécheresse  ,  qu’ils’  s’occupent  
 „   de  la  propagation  de  leur  espèce ;  ils  ne  
 „   • font  communément  qu’ une  seule  couvée-  
 'f-  par  a n ,  ils  n’emploient  que  fort  peu*  
 „   d’industrie  à  la  construction  de  leurs  nids,*  
 ils  les  posent  sur  quelques  branches  un  peu-  
 ,,  fortes,  sur  quelques  rameaux  sees,  dans-  
 „   lesquels  ils  entrelacent  grossièrement  des 
 D E S   H O C C O S . •y *>  
 O ù 
 „   brins’  d’herbe,  ils  en  garnissent  le  fond  
 „   avec  des  feuilles,  et  les  ,  femelles  y   
 ,,  déposent  des  oeufs  blancs  ,  à  peu  près  
 „   de  la  même  grosseur,  et  de  la  même  
 „   forme  que  ceux  des  poules  d'Inde, 
 „   mais  dont  la  coquille  est  plus  épaisse;  
 „   le  nombre  de  ces oeufs  varie  en  raison 
 „   de  F âge  des  femelles  ,  qui  n’en, 
 „   font  jamais  moijis  de  deux,  ni ;  plus 
 „   de  six. 
 „   Les  Mexicains  appellent  les  Hoccos  
 „   fepetotoll,  ce  qui  veut  dire  oiseau  de 
 ,,  montagne;  les  Espagnols  les  connoissenC  
 „   sous  le  nom  de  pabos  de  mo&tc  (Din—' 
 ,,  dons  de  montagne),  et  c’est  aussi  la 
 „   dénomination  que  ces  derniers  appliquent  
 „   en  général  à  tous  les  Hoccos  et  aux 
 „   Pénélopes.  Le  mituporanga  se  tient  ordi-  
 „   nairement  sur  les  montagnes,  mais  tou-  
 „   jours  dans  les  grands  bois ;  il  se  perche 
 „   sur  les  ‘ arbres  les  plus  élevés;  il  cherche  
 „   souvent  à  terre  les  fruits sauvages,  qui 
 ,,  composent  sa  subsistance  ;  les  fruits 
 „   dont  il  se nourrit  le  plus  volôn- 
 „   tiers  sont,  au  rapport  d’Aublec,  ceux  
 Tome  III,  ç