
unis, et dans le Mexique. Ce Colin a
le vol vif et inégal; tantôt toute la
bande se lève en même tems, perpendiculairement
de quinze à vingt pieds de
■ haut et se disperse alors de to.is côtés,
tellement que deux Qu trois suivent rarement
la meme direction; les uns se
..réfugient dans les broussailles les plus
e'paisses, les autres sur les grosses branches
des arbres, où. ils se blotissent et
restent immobiles ; alors on peut les
tuer , les uns après les autres , sans
qu’aucun d’eux s'enfuien; s’il y a un
bois taillis à portée, c’est presque toujours
l’ endroit qu’ils choisissent pour éviter et pour
se soustraire le plus sûrement à tout danger:
lorsque les jeunes commençent à voler,
ils se lèvent ordinairement les uns après,
les autres ; alors les vieux partent les
premiers, ne jettent aucun cri et filent
droit. Au printems on rencontre souvent
le mâle perché sur les clôtures des
£ champs, où il fait entendre le cri. dont
j ’ai parlé, qut est son chant d’amour et
celui d’appel quand la petite famille, est
d e s P E R D R I X
dispersée. Ainsi que dans toutes les espèces
du genre Perdrix,le mâle reste uni à
sa femelle jusqu’à* ce-que la mort ou
quelque accident sépare le couple; ü
se tient aux environs du trié, quand la
femelle couve, et c’est lui qui conduit
les jeunes de la première couvée lorsque
sa compagne fait sa seconde ponte , il
se tient ordinairement à la tête de la
compagnie. Les deux couvées se réunissent
à l’automne et se tiennent ensemble jusqu’au
printems, où elles s’isolent par couple.
Leur nourriture consiste principalement
en graines* et quand cet aliment vient
à manquer, ils mangent les boutons, les
bourgeons des arbres et les premier
pousses des végétaux. Ils pratiquent leur
nid dans les broussailles avec quelques
feuilles grossièrement arrangées ; la ponte
est de vingt jusqu’à vingt - cinq oeufs,
blanchâtres; la femelle Lit deux pontes
par an, i’une au mois de mai et l'autre
au mois de juillet; ceeL a lieu dans
les contrées chaudes des Etas-Unis, mais
au Canada et à la nouvelle Écosse