
cachee par les couvertures supérieures, est
brune avec de fines bandes en zigzags d’un
roux foncé; les pieds et les doigts sont
bruns ; le bec est d’un bleu foncé ou
noirâtre.
La femelle de cette espèce - diffère du
mâle par les couleurs généralement plus
foibles et des teintes de cendré clair; des
taches rousses , irrégulières sont disposées
sur les parties supérieures, et les baguettes
de ces plumes sont blanches, comme
dans le mâle ; les parties inférieures n’ont
point de ces petits croissants renversés et
noirs sur chaque côté des barbes-, la
couleur qui y domine, est un roux
cendré, coupé par de très petits zigzags
bruns.
Cette espèce, très abondante à la nouvelle
Hollande (a), parroît avoir les mè-
( à) Nous vîmes au port d’ Entrecasteaux à là
baie les tempêtes , dans le continent do la Nouvelle
Hollande, près du Cap de Diémen,' pour
la première fois , le 10, mai , des Cailles qui
volèrent « une grande distance. Il paroit aussi
mes moeurs que notre Caille vulgaire,
mais nous ignorons si elle est sédentaire
sur ce vaste continent, ou, si elle visite
aussi les nombreuses îles de l’Océan Pacifique.
Les naturalistes de l’expédition du
Capitaine Baudin, ont déposé dans les
galeries. du Muséum de Paris plusieurs
individus mâles et femelles de cette espèce;
j ’en conserve aussi de semblables dans ma
collection.
qu’ il y a des Perdrix. Les gens de l’expédition
rapportèrent en avoir vu une fois. Labi.l. Foy,
à l« r«chertue de la Peyr. y. 1, p. 177.