
 
        
         
		3,  queue?  ne parroissent  point  dans  la 
 *,  description,  non  plus  que  dans  la 
 „   figure  que  Rondelet  avoit  envoyée  à  
 ,,  G.esner,  de  ce  meme  angel  de  Mont-  
 „   pellier,  qu’il  prenoit  pour  l’oen^s  
 „   d’ Aristote  (fri)s  en  sorte  qu’on  est  
 ?>  fondé  à  douter  de l'identité  de  ces 
 s,  deux  espèces  (i’angel  et  le  Ganga),  
 „   malgré  la  convenance  du  lieu  et  celje  
 3,  du  plumage,  à  moins  qu’on  ne  sup- 
 ,,  pose  que  les  sujets  décrits  par  Ronde-  
 ,,  îet  étoient  des  femelles,  qui  ont  ips  
 ,,  filets  de  la  queue  beaucoup  plus  courts  
 9,  et  par  conséquent  moins  remarquables. 
 On  voit  par  l’article  cité  que  notre  
 Ganga  à  été  confondu  avec  les  Pigeons,  
 et  en  effet,  quelques  espèces  qui  compo-  
 sent  ce  genre  présentent  au  premier  coup  
 d’oeil  une  certaine  afinité ;  cette  ressemblance  
 est  mênje  telle,  qu’a  n’examiner  que  
 le  bec  du  Ganga  bibande,  quadrubande  çt  
 namaqua,  om  croiroit  voir  un  bec  de  pigeon  
 dç  la  famille  que  j’ai  fait  connoi|re 
 (jri)  Ibid  ibidem* 
 D E S G A N G  A  S. 265 
 danf le  premier, volume de  cet ouvrage 
 sous le  nom  de Cole mb i - galline. Quand  au 
 qata  de  cet  article,  je  ne  vois  point  comment  
 on  ait  pu  s’y  m’éprendre ;  son  bec 
 plus  gros  et  plus  fort  le  caractérisée 
 bien  ;  je  crois  plutôt,  que  la  longueur  de  
 ses  ailes  aura  pu  donner  matière  à.  cette  
 méprise  :  quoiqu’il  en  soit  ,  pour  éviter 
 qu’a  l’avenir  il  n’y  ait  plus  d’erreur  ou 
 de  double  entendu  dans  les  noms,  qui  souvent  
 donnent  matière  à  porter  des  doutes 
 sur  les  dissemblances  réelles ;  j ’ai  cru  nécessaire  
 de  rejetter  le  n.-o„Vm..  -  s.pécifique  a’Æchat  
 a,  puisque  l’espece  de  pigeon  que  j’ai  
 décrit  sous  le  nom  de  Colomkin  (ri),  porte  
 chez  les  Arabes  ce  même  nom. 
 X,e  Cata  des  Arabes,  est  nôtre  Ganga  
 auquel  je  conserve  ce  nom.  Il  vit  la  
 plus  grande  partie  de  l’année  dans  les  
 déserts  de  la  Syrie  (0),  et  ne  se  rappro- 
 (n)  Voyez  vol.  r .  de  cet  ou vrage   p. n 8 ,   et  ds  
 l'édit,  en  grand  format  p.  2 4 .  pi.  11. 
 0 0 On  tro u v e  a u ssi c et  oisea u   en   B arb arie 
 Voyez Poiret,  voyage  t. I .  p.  2 6 9 .  —   Russel.  Nat, 
 0 s t. of  JïeppQ  .  p.  6 4 . et  Shaw  travels,  p.  253, 
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