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 yeux  garnie  de  plumes;  probablement  s’c~  
 joigne  t'il  également  de  l’ une  et  de  l'autre  
 espèce,  par  les  sinuosités  de  la  trachée  t  
 dont  le  cours  ne  m’est  point  suffisamment  
 connu,  Dans  deux  femelles  que  j’ai  dissèque, 
   le  conduit  aerien  ne  formait  aucun  
 replis  ,  il  se  rendait  en  ligne  droite  dans  
 la  cavité  du  thorax;  les  anneaux  de  lai  
 trachée  étoicnt  entiers  et  très  distants  les  
 uns  des.  autres  ,  comme  dans  le  Patixi  à  
 pierre :  les  anatomistes  qui  auront  l’occasion  
 de  disséquer  le  mâle  dp  cette  espèce,  pou-?  
 l'ont  nous  instruire  sur  1-organe  de  la  voix  
 dans  cet  oiseau.  La  eliair  du  coxolitli  est  
 blanche,  très  succulente  et  d'un  goût  exquis  
 ;  ou  peut  en  dire  autant  de  tous  
 les  Hoccos,  des  Pauxis  et  des  Pénéiopes. 
 Le  Hocco  de  cet  article,  étant  réintégré  
 comme  espèce  dans  la  nommenclature  des  
 oiseaux,  je  crois  qu’il  est  convenable  de  
 comprendre  les  indications  suivantes  dans  sa  
 synonymie  ;  d’abord  ,  le  coxolitli  de  Fer?  
 nandez.  Chap.  40.  p.  23 ;  la  poule  rouge  
 d’Albin,  qui  teint  le  plus  de  l’espèce  saq?  
 vage ;  la  variété  figurée  par  Latham  vol,  4, 
 D E S   H  O  C  C  O  S,  
 tab.  63,  qui  est  une  femelle,  conservant  
 du  jeun-âge,  les  bandes  transversales  sur  
 la  queue;  enfin  Comme  bâtard  du  coxi-  
 litli  produit  .par  l’alliance  illégitime  avec  
 le  JVÎitupüranga ;  le  Hoeco  .figuré  par  Mr. 
 Buffon  planche  125;  la  variété  du  Hocco  
 noir  par  Sonnini,  édition  de  Buffon  volume 
 d.  planche  47-  «g.  3*  et  le  HoCCO  dU 
 Pérou  ou  seizième  faisan  de  Brisson. 
 Le  •  Hocco  coxolitli  primitif  et  adulte  ,  
 est  de  la  taille  du  Dindon,  dont  il  a  les  
 pieds  robustes  et  musculeux;  le  bec  grand  
 et  fort,  la  huppe  très  grande,  très  touffue  
 se  dirigeant  sur  l’occiput  et  sur  la  partie  
 postérieure  du cou ;  les  tempes  couvertes  
 de  petites  plumes  ,  qui  s  etendent  
 jusques  sur  la  base  du  bec. 
 La  longuer  totale  est  de  deux  pieds 
 dix  ou  onze  pouces  ;  le  tarse  à  quatre  
 pouces  cinq  lignes,  et  le  bec  long  d’un 
 pouce  dix  lignes,  est  large  à  sa  base  d un  
 pouce  une  ligne.  La  huppe  très  touffue, 
 est  composée  de  plumes  dont  les  plus 
 longues  ont  quatre  pouces,  elles  sont  larges  
 par  le  haut,  contournées  et  frisées 
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