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 Penelope  superciliaris.  Lliger. 
 ^ T T E   nouvelle  espèce  diffère  essentiellement  
 du  guan  et  du  marail,  non  seulement  
 dans  sa  longueur  totale  qui  n’excède  
 point  vingt-trois  pouces;  mais  également  
 dans  les  dimensions  de  ses  différentes,  
 parties.  Ce  Pénélope  n’a  point  de  huppe, 
 lors  même qu’il  est parvenu  à  Fétat d’adulte; 
   les plumes 4s  la  tê,tQ  sont  courtes  
 et  arrondies, le  wise  est long et 
 grêle,  et la  queue ,  très  longue en proportien  
 du volume, du  corps,  à les pennés  
 plus étagées que  chez  le gitan ou 
 chez  le  marail;  les  couleurs  du  plumage  
 présentent  aussi  des  différences  très  marquées  
 ;  mais,  les  parties  nues  de  la,  têtq  
 et  du  cou  sont  semblables.  Il  y   a  moins  
 de  disparités  entre  cet  oiseau  et  i’Yacuhu  
 de  d’Azara,  mais,  la  longueur  totale  diffère  
 de  cinq  pouces  et  demi,  et  cette 
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 seule  différence  me  semble  assez  consé  
 qualité,  pour  ne  point  réunir  ces  oiseaux,  
 avant  d’-avoir  bien  comparé  leur  dépouille.  
 Cette  espèce  dont  le  volume  du  corps  
 est  semblable  à  celui  du  faisan  tricolor  
 de  la  Chine,  porte  en  longueur  totale 
 yingt-deux  pouces  et demi;  la  queue  < en 
 a  onze fi  le  tarse  trois  ;  le  doigt  du  
 milieu  avec  l’ongle  deux  pouces  une  
 ligne;  le  bec  un  pouce  deux  lignes,  et  
 cette  partie  depuis  l’endroit  où  s’ouvrent  
 les  narines,  jusqu’à  la  pointe  de  la  mandibule  
 supérieure,  six  lignes. 
 Le  front,  le  haut  de  la  tête  dont  les  
 plumes  ne  sont  point  alonge'es  l’occiput  
 çt  la  nuque,,  sont  d’an  brun  noirâtre ;  
 des  poils  isolés  paroissert  sur  le  front; 
 une  bande  noire  s’étend  depuis  la  mandibule  
 inférieure  et  va  couvrir  l’oreille,*  
 une  autre  bande  composée  de  plumes 
 blanches,  part  de  la racine  du  bec,  passe  
 au  dessus  de  la  membrane  nue  des  
 tempes,  et  aboutit  également  à  l’oreilie;  
 les.  plumes  du  haut  du  dos  sont  d’un 
 qendré  verdâtre entouré,  de  gris  ;  les 
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