
 
        
         
		plus  ou  moins  grande  abondonce,  doivent  
 leur  origine  à  des  causes  semblables;  et 
 je  crois  avoir  prouvé  clairement,  que  toutes  
 ces  différences  bien  marquées,  que  nous  
 trouvons  dans  les  formes,  dans  les  nature  
 des  plumes  et  dans  les  couleurs  des  différentes  
 races  de  ces  oiseaux  domestiques ;  
 ne  doivent  plus  être  attribuées  à  des  
 causes  qui  dépendent  du  climat  ,  de  la  
 localité  ou  à  celles  purement  accidentelles.  
 Nous  ne  croyons  plus  de  nos  jours,  à  ces  
 especes  uniques  seules  crées  ,  dont  les  
 descendants  en  se  rependant  dans  les  différentes  
 contrées  du  globe,  sous  les  influences  
 d’un  soleil  brûlant,  ou  parmi  les  
 glaces  des  pôles;  auraient  produits  ces  dissemblances  
 si  bien prononcées,  que  nous 
 retrouvons  constamment  dans  chaque  individu  
 de  la  même  espèce.  Cette  fausse  
 ide'e  sur  l’ifluence  des  climats,  est  trop  
 bien  éclairée  de  nos  jours  par  le  flambeau  
 de  l’anatomie  et  par  les  découvertes  
 nouvelles,  pour  qu’elle  puisse  encore  
 trouver  parmi  nous 9  des  partisans. 
 I l  résulte  de  ce  que  je  viens  de  dire 
 *5 
 au  sujet  des  Hoccos,  que  les  naturalistes, 
   en  étabiisant  leurs  observations  sur  
 des  individus  nés  dans  l’état  domestique,  
 nous  ont  transmis  sur  ces  oiseaux  des  
 descriptions  peu  exactes;  la  plupart  des  
 individus  qui'  . existent  dans  les  cabinets  
 d’histoire  naturelle,  sont  nés  en  domesticité 
 ,  et  pro-viènent  des  ménageriès  d’Angleterre  
 et  de  Hollande  ;  où  ils  ont  
 subi  des  altérations  dans  les  couleurs  du  
 plumage,  par  la  suite  des  alliances  illégitimes. 
   Il  n’est  point  -  surprenant  déiors,  
 que  les  Hoccos  sônt  si  mal  décrits  par  
 les  auteurs  et  que  les  espèces  aient  été  
 confondues.  Je  vais  tâcher  de  les  distinguer  
 ,  en  les  faisant  connoître  d’après  des  
 individus  de  ces  espèces  nés  dans  l’état  
 de  sauvages ;  j ’indiquerai  à  chacune  d’elles  
 ,  les  descendants  à  plumage  varié  que  
 j’ai  eu  occasion  de  voir  vivants  dans  les  
 ménageries  d’Angleterre  et  de  Hollande;  la  
 synonime,  pour  autant  qu’elle  peut  être  
 établie  avec  précision,  se  trouve  dans  l’Index  
 qui  termine  ce  volume. 
 Les  noms  que  nous  conservons  aux  trois