
avec ce que je viens de dire des cris,
sonores par lesquels les autres espèces de
cette famille se rappellent entre - eux.
La chair de ce Francolin est exquise,
elle est quelquefois préférée à celle de
Perdrix et des Faisans ([e).
Le mâle mesure en totalité' douze pouces,
le tarse à un pouce onze lignes,
il est armé d’un. petit éperon; la queue
est foiblement arrondie; le bec est plus
fort et plus long que celui de la Perdrix
grise.
Sqr le haut de la tête et jusques au
collier qui entouré le cou, sont des
plumes noires bordées de brun jaunâtre;
au dessous dç chaque oeil commence une
bande blanche, qui, en s’élargissant, vient
couvrir l’orifice des oreilles; un large
collier d’un beau roux-marron entoure le
CO Le gibier de toute espèce est commun
en Sicile, et cet oiseau dont la chair d’ un
goût exquis le fait préférer à l ’ oiseau même
du- ? hase » Ie Francolin n’ y est point rare.
Senmrii voy, en Egypte, y. j. p, ^
* S
cou; le reste de cette partie, les côtés
de la tête, le front, une bande qui
passe au dessus des yeux, la gorge,
toute la poitrine, le ventre et les plumes
des flancs sont d’un noir profond;
ce noir est coupé seulement sur lesplumes
des flancs par de grandes taches
blanches; le haut du dos, qui est également
noir, porte quelques petites taches
et des raies longitudinales et blanches; le
reste du dos5 le croupion, les couvertures
supérieures de la queue, et les
plumes vies cuisses sont rayés transversalement
de noir et de blanc,* les ailes,
colorées de brun—noirâtre, ont leurs petites
couvertures semées de taches d’un blanc-
roussâtre, les grandes ont chaque plume
bordée de cette couleur; les pennes
' secondaires .ont des raies d un roux clair,
et cette couleur produit sur les rémiges
des taches de formes variées; les pennes
caudales sont noires dans toute leur
longueur, elles ont à leur origine quelques
fines raies blanches; l’abdomen et les
couvertures inférieures de la queue sont