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noître au mâle le lieu de Isa retraite;
celui-ci fait entendre plus fréquemment
son chant, soit pour exprimer ses passions
de l’amour, soit pour rappeler sa fa-s?
mille; et c’est aussi le salut qu’il adresse
journellement à l’astre bienfaisant, lorsque
celui-ci' vient ranimer la - nature, par
sa présence.
Dans cette espèce, comme dans beaucoup
d’autres il nait plus de mâles que de
femelles, et il importe pour la réussite
des couvées, de détruire les mâles surnuméraires,
qui ne font que troubler les
paires assorties et nuire à la propagation.
Ces oiseaux vivent en monogamie ; lés >
paires une fois assorties, il n’y a que':1a
mort qui puisse les séparer ; ils reviennent
chaque année pondre et élever leur progéniture
dans les lieux témoins dp leur premier
élan d’amour. Les Perdrix sont sédentaires
dans quelques contrées, dans d’autres elles
reviennent chaque année, l’abondance ou le
manque de nourriture détermine seul ces
voyages; dans ce dernier cas, deux ou trois
couvées se réunissent, et vont chercher dans
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d’autres parrages les substances qui leur
servent de nourriture pendant l’hiver. Ces
prétendues Perdrix de passage dont on s est
plu de faire une espèce' distincte , ne
sont en, effet que des Perdrix - grises, qui,
pendant l’été, ont habité les hauteurs et
les lieux arides, et qui, pressées par le
besoin, vont chercher d’autres climats. Je
me propose de revenir sur cette matière
à la fin ■ de cet article., lorsqu’il sera fait
mention des variétés qu’on observe dans
la Perdrix grise vulgaire.
Des accidens imprévus font souvent périr un
nombre considérable de Perdrix, meme dans
les pays abondamment pourvus ■ des: substances
qui leur servent de nourriture; ce -.ci a lieu
durant la saison hybernale, lorsque sur
la neige épaisse qui recouvre la terre il
s’est formé une croûte de glace, et que
les sources, plus on moins chaudes sont
prises par le froid excessif; dans le premier
cas les. Perdrix ne peuvent;: plus
écarter la neige de - dessus les. -substances
végétales, et la prise des sources chaudes
dérobe à ces oiseaux les > seuls ali«
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