
vent plus servir, alors qu’un plus grand
nombre d’espèces portent les memes caractères
; nous connoissons de nos jours quatre
espèces différentes, qui, toutes ont les tarses
armés de deux éperons; nous en décrivons
sept autres également distinctes, dont le tarse
lie porte qu’un seul éperon. Cette circonstance
m’ayant mis dans la nécessité de
changer l’ancien nom adopté pour le Franç
o i s 'd e cet article, je propose de le
remplacer par celui du voyageur qui le
premier en fît la découverte. Adanson
trouva l’oiseau dont il est question sur la
côte d’Afrique, qui porte le nom de Sénégal;
c’est dans ce territoire arrosé par
les eaux de te. Gambie, que pullule cette
belle espèce; elle habite, les bords ombragés
du fleuve : et vi t , ainsi que tous les
Fraucolins, dans les bois, se perche le
soir et fait" alors - entendre des , cris très
ai^us,1* qu’on entend a une gianuc distance.
Son bec, dont la mandibule supérieure est
longue, fortement courbée et en pioche,
est conformé comme celui de toutes .ces
espèces de Gallinacés Africains et semble
destiné aux-mêmes usages, pour déterrer
les racines des plantes bulbeuses, qui font
la principale nourriture; de toute cette famille.
Adanson en parlant de la chair
bonne et succulente des Lièvres du Sénégal,
ajoute, que la même chose ne peut
être dite de la chair des Perdrix qui
vivent dans les bois de ces contrées,
leur chair est d’une dureté qui. la fait
mépriser Il est encore fait mention
de notre oiseau dans un voyage exécuté
à une date plus récente ([b).
Le Francolin Adanson, mesuré du bout
du bec jusqu’à l’extrémité de la queue,
porte douze pouces huit lignes; sa taille
est k peu près : la même que celle de la
Là) Adanson, Voy. au Sénégal, p. 25.
( b) Sur les bords de la Gambie ou trouve dee
grandes Perdrix, qui ont deux éperons i chaqne
patte ; j ’ ai eu lieu* d’ en faire l’ observation, car
un jour que j ’ en avois tiré une, craignant qu’elle
ne m’ échappat, je me jettai dessus, et elle me
déchira les mai«* avec ses éperons. Voyez de Led~
yard et Lucas• Voy. en jffrif. v, 2. p. 393.