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 est  brun  ;  la  peau  nue:  des  joués  de  
 couleur  livide  ,  et  les  plumes  de  la  
 liuppe  varices  de  brun. 
 Tel  est  le  Pénélope•  siffleur  qui  habite  
 les  climats  de  la  Guyane  et  qui  vit  sur  ieé  
 bords  du  fleuve  des  Amazones  et  de  la  
 rivière  de la  Plata.  Mais,  les  individus 
 qui  nous  arrivent  du  Brésil,  offrent  quelques  
 disparités;  que  -.je  ne  puis  attribuer  
 qu’au  climat  ,  les  caractères  principaux  
 étant  les  mêmes  dans  ces  deux  variétés*  
 Je  vais  indiquer  lés  différences  qu’on  
 remarque  dans  les  individus  du  Brésil;  . jè  
 continuerai  de  ranger  c e u x - c i ,  comme  
 variété  de climat  dans  l’espèce  dû  Pénélope  
 siffleur;  jusqu’à - ce-que  des  résultats  
 anatomiques  nous  apprendront  à  juger  
 différemment. 
 Le  Pénélope  siffleur  du  Brésil,  dofit  je  
 n’ai  vu  que  la  dépouille,  a  comme  la  
 variété  décrite  ci  dessus  ;  les  rémiges  
 à  barbes  tronauées  et  à  pointe  subulée,  
 telles  que  la  pi.  6.  fig  en  représente 
 une  ;  les taches des  couvertures  alaires 
 semblables ,  la  même  taille  et  les  mêmes 
 formes,  du  bcc  et  des  pieds.  Mais  la  
 couleur  générale  du  plumage.  est  d’un  noir  
 plus  nuancé  de  rougeâtre  et  porte  des  
 reflets  pourprés  très décidés  ;  il  existe 
 seulement  un  très  petit  cercle,  nu  à  
 l’ entour  des  yeux,  et  cette nudité  ne  communique  
 point  avec  la  cire du  bec,  mais 
 elle  est  entourée  d’un  cercle  de  petites  
 plumes.  noires  ;  sur  le  front  est  un  espace  
 de  quatre  ou  de  cinq  .lignes  de  largeur,  
 d’un  noir  profond  ;  les  plumes  de  la  
 huppe,  blanches  sur  les  bords  des  barbes*  
 sont  noirâtres  dans  le  milieu  ;  on. 
 ne  remarque  aucune  différence  dans  les 
 SCXCSi 
 Un  couple  de  ces  oiseaux  envoyé  des  
 colonies  Hollandaises  de  la  Guiane  a  vécu  
 longtems  dans  une  ménagerie  près  d’Utrecht; 
 Mi Backer  en a  aussi  nourri  dans sa 
 belle ménagerie près  de  la  Haye. Ce 
 sont des  oiseaux 
 j ■ ■! 
 très  familiers,  peu  remuants  
 vivant  en  bonne  harmonie  avec  la 
 volaille  de  basse-cour;  leur  cri  est  un  
 sifflement  peu  sonore. 
 i 
 Je  n’ai  point  eu  occasion  de  dissèque? 
 Jome  III,  f