
ceque, en effet ces trois espèces portent
comme caractères commun, ceux du bec
est des pieds , rouges; 9 enfin les nomendateurs
et les méthodistes] ont singulièrement
augmente' la confusion, en réunissant
d’une part ces trois espèces comme
simples varie'te's, et en ' cre'ant d’autre- part
de ces mêmes espèces réunies, deux espèces
distinctes qui n’existent point dans la
naturè ; ces espèces nominales indiquées dans
les systèmes sous les noms de Perdix Kakelik
et de Perdix Caspia ne sont effectivement,
que des individus très peu disparats
des Perdrix rouges, et que je considère
comme des variétés de l’espèce de la Perdrix
rouge proprement-dite, dont il est question
dans cet article.
Brisson est le seul naturaliste, qui distingue
avec précision les trois espèces de
Perdrix dont les pieds et le bec sont
rouges; on a eu tort de ne point s’en
être rapporté à ses observations dans les
systèmes, qui ont paru depuis.
Nous avons dit en parlant de la Bartavelle
, que Buffon s’est abusé en citant k
Partiale de sa Perdrix rouge quelques passages
consignés dans, Gesner, Tournefort,
Porphire et Athénée; les faits dont ces
auteurs font mention, doivent être rapportes
à l’espèce de la Perdrix Bartavelle; il en
est encore de même à l’égard de quelques
particularités, qui ont rapport à la manière
de vivre de ces oiseaux; tout ce que Buffon
nous apprend plus loin sur les moeurs de
cette Perdrix rouge, est exact, et me
servira comme signalement des habitudes
naturelles de l’espèce:
„ Les Perdrix Rouges diffèrent des Grises
>5 par le naturel et les moeurs ; clics sont
„ moins sociales : à la vérité elles vont
5, par compagnies ; mais il ne règne pas
dans ces compagnies une union aussi
.„parfaite: quoique nées, quoique ellevées
„ ensemble les Perdrix rouges se tiennent
plus éloignées les unes des autres; elles
„ ne partent point ensemble, ne vont
„ pas toutes du meme cote et ne se
„ rappellent pas ensuite avec le meme
„ empressement, si ce n’est au temps de
„ l ’amour, et alors même chaque paire se