
 
        
         
		pérature  qui  leur,  convient,  comme  faisoient  
 autrefois  les  rois  de  Perse,  B  est  encore  
 plus  dur  de supposer  avec  Catesby  ici), 
 Eélon  (?)  et quelques  autres,  que  lors-* 
 qu’elies  changent  de  climat,  elles  passent1,  
 sans  s’anêter  dans  les  lieux  qui  ponts  
 roient  leur  convenir  en  deçi  de  la  ligne,  
 pour  aller  chercher  aux  antipodes.'  précise*  
 ment  le  même  degré  de  latitude,  auquel  
 ePes  '  et oient  accoutumées  de  i’aure  côté 
 de  l’Equateur;  ce  qui  suppposeroit  des  
 eÔRnoissances,  ou  plutôt  dçs  erreurs.  
 Scientifiques,  Auxquelles  l’instinct  brut  est  
 beaucoup  moins  /  sujet  ,  que  la  raison,  
 cultivée  (ƒ). 
 L ’époque  de  l’arrivée  des  Cailles  varie  
 Suivant  les  contrées.  C’est  une  erreur  de  
 croire  avec  Bélon,  Aristote  et  autres,  que  
 cette  arrivée à ■'‘ lieu  à  des  époques,  fixes-, 
 leur  de'part  tient  aussi  à  des  causes  locales,  
 et  est  souvent  déterminé  par  une  gelée  
 précoce,  dont  l’efiet  est  d’alte'rer  la  qualité 
 OC  Catesby,  Transact.  Philtsoph.  486,  art.  5,  
 9.  ï<Si- 
 (»)  Belott l   Nature  des  Ois.  p*  255, 
 i f  J  Yoyaz,  üujfon  urtials  la  Caill$, 
 des  herbes  et  de  faire  disparoitre  les  insectes; 
   et  si  les  gelées  du  mois  de  mai  ne  
 les  déterminent  point  à  retourner  vers  le  
 sud,  c’est  une  nouvelle  preuve  que  ce 
 n’est  point  le  froid  qu’elles  évitent,  mais  
 que,  dans  ces  émigrations,  elles  cherchent  
 de  la  nourriture,  dont  elles  ne  sent  point  
 privées  par  les  gelées  du  mois  de  mai»  
 C’est  aussi  le  besoin  de  nourriture  qui  
 détermine  les  émigrations  de  plusieurs  espèces  
 d’oiseaux  de  passage  de  nos  climats;  tandis-  
 que  les  mêmes  espèces,  qui  habitent  sous  
 une  température  plus  favorable  à  l’ajron-  
 dance  non  interompue  des  substance?  qui  
 leur  servent  d’aliment,  1  ne  songent  point  
 à  quitter  ces  lieux,  et  y  sont  sédentaires  
 pendant  toute  l’année.  Et  c’est  ici  encore  
 une  nouvelle  preuve  qui  vient  confirmer  
 l’opinion  que  j’ai  émise  a  1 égard  de  la  
 prétendue  espèce  de  Perdrix  de  passage  
 des  auteurs  ( ƒ ) ,  qui  n’est  rien  moins  qu une  
 espèce  distincte,  comme  je  l’ai  dit  à  l’article  
 de  la  Perdrix  grise  d’Eur  .pe  (g). 
 (ƒ  Tt 'ao  damascenus  Lun«  Uiiifci»  Perdis  da-  
 mas ce- a.  Luth. 
 Ce J  y  oyez  r article  cité  p>  39a »  d e   c e   vo lum e . 
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