
et je ne doute nullement que les caractères
indiqués par moi dans l’introduction des
genres , serviront à distinguer facilement,
les espèces de l’ une et de autre. Je
vais passer à la description du plumage de
l’espèce, de cet article, dont nous devons
les. premiers détails à Sonnerat;
La longueur prise sur deux individus, en
tout pareils, est de six pouces huit ou dix
lignes ; le bec, qui est droit et très faiblement
courbé vers la pointe, mesure dix
lignes; le tarse a un pouce, et le doigt
du milieu onze lignes.
Le sommet de la . tête, les joues et la
nuque sont couverts de taches noires et
blanches, les noires 'sont cependant en plus
grand nombre; les plumes de la gorge sont
blanches, terminées de noir ; la partie inférieure
du cou et la poitrine sont d’un
roux mordoré très vif; le ventre est d’un
jaunâtre clair et lave'; les flancs, les cuisses
et l'abdoment sont aussi colorés de
cette nuance; le dos, le croupion et- les
longues plumes qui cachent la queue sont
d*uû gris-bruh, marqué de zigzags noirs très
r,
D E S T U R N I X. 62s
déliés-, sur les grandes et les petites couvertures
des ailes sont quelques grandes
tachés noires, posées sur un fond d’un blanc
jaunâtre, et au-dessus de chaque tache noire
est une raie transversale d’un roux vif ;
les grandes pennes des ailes sont d’un gris-
brun , sans taches. Sonnerat qui doit avoir
vu l’oiseau vivant, dit , que les pieds et
le bec sont grisâtres.
Cette espèce à été observée par Sonnerat
dans l’île de Luçon une des Philippines.
Le muséum de Paris possédoit l’individu
rapporté par Sonnerat, aujourd’hui on né
Py voit plus,
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