
Ce Francolin est à peu près de la taille
d’une Peintacle : la mandibule supérieure du
bec, de couleur de corne, est large à son
insertion, crochue et de quelques lignes
plus longues que la mandibule inférieure;
celle-ci s’emboîte totalement dans la supérieure,
de façon, que lorsque l’oiseau a le bec
ferme' on n’apperçoit qu’üne petite portion
de cette mandibule, qui est rougeâtre; les
pieds sont forts et musculeux; le tarse
est armé de deux éperons, dont l'inférieur
est le plus grand et le plus acéré: toutes
les plumes ont une forme oblongue ,
l’extrémité arrondie étant moins large que
le milieu de la plume.
La couleur dominante du plumage est
d’un gris-brun terne, ou terre - d’ombre ;
les differentes parties de l’oiseau ont des
raies et des taches grises dont les formes
sont très variées. La couleur brune sur
le haut de la tête et sur l’occiput
s’y présente sans mélange ; les plumes des
joues et du haut du cou ont une seule
bordure blanchâtre ; le blanc domine davantage
sur la gorge, où la couleur brune
n’occupe que l’origine des plumes; sur la
poitrine est un large plastron d’un brun
noirâtre, mais chaque plume a une large
bande longitudinale et blanche, qui suit
la direction de la baguette ; toutes les
plumes des autres parties, tant supérieures
qu’inférieures, ont plusieurs fines raies en
zigzags, qui suivent le contour de la
plume ; de semblables zigzags, mais de
couleur roussâtre, se trouvent sur les
pennes secondaires des ailes et sur celles
de la queue ; les rémiges sont d’un
gris-brun-clair; les pieds sont jaunâtres,
les ergots de couleur de corne et les
ongles bruns.
La femelle ne diffère du mâle que
par le manque d’éperons-, elle est aussi plus
petite; elle dépose k terre et sans beaucoup
de soins pour le nid, de douze
jusqù’à dixhuit oeufs, qu’elle couve seule,
ainsi que le font tous les autres Gallinacés;
on ignore la couleur des oeufs.
Ce Francolin habite une grande étendue
du pays, qui s’étend vers la pointe méridionale
de l ’Afrique; on le trouve depuis