
cils, les côte's du cou et la nuque sont d’un
roux vif et pur; la gorge et les joues
sont d’un blanc roussâtrc; le devant du
cou, la poitrine, le ventre , les flancs
et les cuisses sont d’un roux clair, sans
taches, si l’on en excepte les plumes
des flancs et des côte's de la poitrine qui
ont des raies noires et d’un blanc rous-
sâtre ; les plumes du haut du dos et
les scapulaires, ont un grand espace noir
au milieu, du roux fonce' vers leur extrémité
, et toutes sont bordées latéralement
par une bande blanchâtre; les plumes du
milieu du dos et celles très longues du
croupion, sont d’un noir profond varié de
petits zigzags roux, elles sont liserécs, tout
a l’entour, par une fine bande jaunâtre, qui
l’ est ensuite de gris bleuâtre ; et cette dernière
teinte forme aussi quelquesXtaches sur
les scapulaires ; les couvertures des ailes
sont d’un jaune roussâtre , toutes ont une
grande tache noire à quelque distance de
leur extrémité, et les plus longues ont du
roux taché de noir sur leurs barbes intérieures;
les rémiges et les pennes seeondaires
sont d’un cendré clair, toutes
sont bordées extérieurement] de blanc roussâtre
; les pieds et le bec Sont d’un
beau jaune. Il n’existe aucune différence
dans les sexes.
Nous devons la découverte de ce joli
'Gallinacé au dernier voyage aux terres
Australes, fait sur les corvettes le naturaliste
et le ge'ogaphe, sous la conduite
-du capitaine Baudin. Du grand nombre
de naturalistes qui furent de cette expédition
désastreuse, seulement deux ^eurent
le bonheur de revoir leur patrie; le
muséum de Paris leur doit la conservation
des objets précieux recueillis dans ces
contrées peu visitées. Le Turnix mou--1
c’neté a été trouvé par eux sur le continent
de la Nouvelle Hollande; trois individus
, pareils en to u t, sont déposés
dans les galeries du muséum de Paris;
celui qui fait partie de mon cabinet ne
différé point des trois autres.
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